L’affaire Hajar Raïssouni n’a pas fini de faire couler de l’encre. Alors que la journaliste de 28 ans a été condamnée le 30 septembre dernier à un an de prison ferme pour relations sexuelles hors mariage et avortement, plus d’une cinquantaine de consœurs à travers le monde viennent de lancer une campagne internationale visant sa libération.
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Une campagne qui passe actuellement par une vidéo diffusée depuis hier sur les différents réseaux sociaux derrière le hashtag #FreeHajar. On y voit plusieurs dizaines de femmes journalistes originaires de divers pays appeler à la libération de la journaliste marocaine arrêté le 31 août dernier avec son fiancé Rifaat Al Amin.
« Des femmes journalistes de CNN, France24, Al Jazeera English, Mediapart, France Info et Causette soutiennent que son arrestation est une atteinte à la liberté d’expression de Hajar Raïssouni, journaliste connue pour avoir des positions critiques envers le régime marocain et pour ses différents soutiens aux mouvements sociaux », lit-on dans le communiqué de la campagne parvenu à notre rédaction.
Parmi les initiatrices de cet appel, Aida Alami, journaliste au New York Times, déclare: « J’ai participé à cette initiative car je soutiens la demande de libération immédiate et sans conditions de Hajar Raïssouni. On ne lâchera rien tant que l’Etat ne réparera pas cette terrible injustice ». De son côté, Fayrouz Yousfi, représentante de Human Rights Watch (HRW) au Maroc, remarque que « jusqu’à maintenant aucune action n’avait été prise par les consœurs de Hajar ». D’où la motivation à lancer cet appel corporatif qui « a reçu l’engagement de femmes journalistes provenant d’une dizaine de pays ». Et de conclure: « On espère que cette action contribue à la libération de Hajar Raïssouni ».
