Retour sur une évolution

Depuis 1999, l’engagement sans faille du Roi Mohammed VI en faveur de l’action féminine a contribué à rendre à la femme marocaine, sa dignité, son statut et ses droits. Une réforme que Sa Majesté a voulue dès le départ démocratique et participative, les parties prenantes ayant activement participé  à sa genèse et à sa concrétisation. 

La constitution de 2011

Une révolution qui consacre l’égalité homme-femme

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En 2011, la nouvelle constitution marque un moment historique du processus d’émancipation. Dans son discours du 9 mars, le roi Mohammed VI avait insisté sur la participation des femmes aux affaires publiques. L’égalité homme-femme n’est plus un simple vœu mais une exigence de droit commun que toutes les politiques doivent impérativement intégrer, englobant les droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental.

L’accès aux postes de responsabilités

Le leadership émergent des femmes

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Dans les pays arabes, le Maroc est pionnier quant à la nomination des femmes dans des postes à haute responsabilité: armée, police, préposition religieuse, gouvernement, administration territoriale, etc. Cette évolution significative revient à la volonté royale, maintes fois exprimée dans ce sens. Pour exemple, le ministère de l’intérieur accorde un financement 5 fois supérieur aux partis dont le siège est remporté par une femme.

La Moudawana

Une réforme spectaculaire du droit de la famille

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Souvenez-vous de la réforme de la Moudawana en 2004. C’est le point de départ d’une nouvelle génération de droits où l’on est passé d’un objectif d’amélioration du statut de la femme à celui de l’égalité, de la parité et de l’intégration. Le code de la famille en est une parfaite illustration puisqu’il a démontré que nous avons pu allier sans heurts, religion et modernité.

L’économie solidaire

Un pas de plus vers l’émancipation de la femme rurale

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Le programme de développement rural doté de 55 milliards de Dirhams, lancé par le roi Mohammed VI est un véritable plan Marshall. Les politiques sociales se sont concentrées sur la vulnérabilité des femmes issues du milieu rural, augmentant leurs revenus à travers le soutien aux coopératives et stimulant leurs activités génératrices de profits. A cela s’ajoutent les programmes d’accompagnement et de soutien pour la création d’activités génératrices de revenus que la Fondation Mohammed V pour la Solidarité a lancé, sous l’impulsion royale depuis sa création en 1999. Elles ont enfin eu accès aux services de l’économie sociale et solidaire grâce au tissu associatif qui leur a ouvert les voies de la formation, de l’alphabétisation et du renforcement de leurs capacités. Leur vision de l’économie solidaire les a transformé en femmes exportatrices du savoir-faire marocain à l’étranger.

Lutte contre la précarité

Le combat du 21e siècle

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Notre pays est en bonne position dans la lutte contre la précarité des femmes en milieu urbain. Quand la Fondation Mohammed V de solidarité œuvre pour la réduction de la précarité des femmes à travers des programmes intégrés en matière de lutte contre l’analphabétisme mais également la formation et la qualification professionnelle, l’INDH, elle, applique les consignes de Sa Majesté le roi en entreprenant des actions de formation, d’assistance médicale et légale, la subvention de leurs activités génératrices de revenu tout en leur assurant la garde de leurs enfants.

L’éducation de la femme

Dar Taliba

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L’implication royale concernant la lutte contre l’analphabétisme ainsi que la création des centres Dar Taliba en faveur des jeunes filles du rural par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité dès 2000 et leur élargissement, constituent un levier décisif au niveau de l’éducation au Maroc. Cette action aura permis l’amélioration des conditions de scolarisation des filles dans le milieu rural, et de facto une baisse dans la déperdition scolaire. Quant à l’éducation auprès des femmes, 80% d’entre elles ont pu bénéficier d’un programme national de lutte contre l’analphabétisme, ainsi que d’un programme d’accès au texte sacré qui s’inscrit dans unevision de lutte contre les stéréotypes religieux patriarcaux et rétrogrades.

La formation en milieu rural

Le défi de l’autonomisation

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Pour lutter contre la pauvreté et en faveur de l’autonomisation des femmes rurales, il n’existe pas d’outils plus puissants que l’éducation et la formation, deux axes majeurs de l’engagement royal. De fait, le renforcement des capacités professionnelles des femmes rurales a eu un impact bénéfique sur leur quotidien économique ou domestique. Il leur a permis d’avoir des revenus plus élevés et d’exercer un plus grand pouvoir dans la prise de décisions au sein du foyer. Grâce à la formation, on a ainsi pu observer sur le terrain, une nette amélioration  de la productivité agricole, et partant, une tendance à s’extraire plus rapidement de la pauvreté.

Aujourd’hui, on peut constater la grande place que le roi accorde à notre évolution que cela soit dans le privé, le public ou dans le monde rural. Cela va dans le sens de la justice, de l’égalité, de l’affirmation des compétences et de l’excellence féminine. Ainsi, nous, femmes d’aujourd’hui et de demain, pouvons compter sur le soutien et la bienveillance de Sa Majesté le roi à notre égard.