Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, l’Unicef a réagi à l’affaire Khadija. L’organisation appelle à ce que les droits des enfants impliqués dans cette affaire soient respectés qu’ils soient victimes, témoins ou accusés.
L’Unicef réagit à l’affaire Khadija
Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, l’Unicef a réagi à l’affaire Khadija. L’organisation appelle à ce que les droits des enfants impliqués dans cette affaire soient respectés qu’ils soient victimes, témoins ou accusés.
L’histoire de la jeune fille, Khadija, victime présumée d’un viol collectif dans la région d’Oulad Ayad a fait réagir l’UNICEF. L’organisation onusienne a appelé les différents intervenants dans cette affaire, y compris les médias, à « placer l’intérêt supérieur de l’enfant avant toute considération et à se conformer aux standards de prise en charge des victimes de violence ».
L’organisation a également tenu à rappeler que l’affaire de Khadija n’est pas un cas isolé. Selon l’Unicef, les différents tribunaux du royaume ont traité 5980 affaires de violence à l’encontre des enfants en 2017.
L’UNICEF a par ailleurs saisi l’occasion pour inciter tous les intervenants dans l’affaire Khadija à opérationnaliser au plus vite les dispositifs territoriaux de protection de l’enfance qu’elle avait aidé le gouvernement marocain à mettre en place.
Le cas médiatisé de l'enfant de l'enfant Khadija interpelle les défenseurs des droits de l'enfant. l'UNICEF appelle à ce que les droits des enfants impliqué dans ce cas soient respectés, qu'ils soient victimes, témoins ou accusés.
Pour chaque enfant, une protection effective pic.twitter.com/Adfwf7Svoz— UNICEF Maroc (@UNICEFMaroc) September 5, 2018
« Ces deniers doivent être centrés sur l’enfant et la famille, favoriser les mesures préventives, être fondés sur la gestion de cas individuels, autour desquels s’organisent une prise en charge et une offre de services de qualité adaptée à chaque situation et coordonnée entre les différents intervenants. Le programme de mise en œuvre de la politique de protection de l’enfance prévoit la mise en place, au niveau de la province/préfecture d’une structure de recueil, d’analyse, d’évaluation, d’orientation et de suivi des situations individuelles des enfants », peut-on lire sur le communiqué.