Interviewée par le chroniqueur français Laurent Ruquier, Loubna Abidar revient sur le film « Much Loved » et sur la polémique autour du film. Elle est venue présentée son autobiographie « La Dangereuse ». Rebelote, Loubna Abidar revient sur son enfance et sur l’image que lui donnait son entourage des prostituées, « des femmes qui iront en enfer ». Elle raconte que quand elle était enfant elle voulait devenir «une prostituée connue dans le monde entier».
«Une enfance difficile»
L’actrice marocaine revient sur son autobiographie à cœur ouvert et parle des violences qu’elle a subit durant son enfance. Elle évoque un père violent qui l’a maltraitée et violée dans sa jeunesse. Elle explique que son père l’a brûlée avec des cigarettes. Elle explique qu’elle ne pourra jamais lui pardonner.
«La femme marocaine»
Au fil de l’interview, Loubna Abidar parle des conditions de vie actuelle de la femme marocaine. «Quand je vois des photos de femmes marocaines en mini-jupe dans les années 60-70 je trouve qu’on est retourné en arrière» explique l’actrice. Loubna Abidar fait allusion à la Moudawana qui a aidé la femme mais que d’autres problèmes persistes, elle évoque «le mariage et le viol des jeunes filles». Elle revient sur sa relation avec le DJ français Claude Challe et parle de son droit d’aimer «un noir, un blanc, un juif ou un chrétien».