Le tribunal de première instance de Rabat a condamné, ce lundi 30 septembre, la journaliste Hajar Raïssouni, à un an de prison ferme pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage ».
Hajar Raïssouni condamnée à un an de prison ferme
Le tribunal de première instance de Rabat a condamné, ce lundi 30 septembre, la journaliste Hajar Raïssouni, à un an de prison ferme pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage ».
Le verdict vient de tomber. Jugée pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage », Hajar Raïssouni a été condamnée, ce lundi 30 septembre par le tribunal de première instance de Rabat, à un an de prison ferme.
Son fiancé a également écopé d’un an ferme. Quant au médecin qui a été arrêté en sa compagnie, il a été condamné à 2 ans de prison ferme avec interdiction d’exercice de la médecine.
Son assistante a elle écopé de 8 mois avec sursis et l’anesthésiste d’un an avec sursis.
Le 31 août dernier, la jeune journaliste de 28 ans, qui travaille pour le quotidien arabophone Akhbar Al-Yaoum, a été arrêtée par six policiers à la sortie d’un cabinet médical de Rabat.
Son arrestation a suscité une vague de colère et d’indignation et soulevé une débat sur les libertés individuelles.
L’écrivaine Leïla Slimani et la réalisatrice Sonia Terrab ont rédigé un manifeste intitulé « Nous sommes des hors-la-loi » pour dénoncer cette arrestation et lancer un débat.
Le manifeste a été signé par des milliers de Marocaines et de Marocains qui se sont déclarés «hors-la-loi» en proclamant avoir déjà violé les lois «obsolètes» sur les mœurs et l’avortement.