Il y a un an, le candidat du mouvement « En marche ! » à la Présidentielle 2017 ne rassemblait pas grand-monde. Le soir du 23 avril 2017, l’outsider s’est transformé en potentiel président de la République française. Découvrez ses secrets.
Il est en tête des intentions de vote du premier tour de la Présidentielle 2017, selon plusieurs sondages. Tantôt à gauche, tantôt à droite, Emmanuel Macron aime brouiller les pistes et cultive une part de mystère derrière une fougue et une ambition qui intriguent. Afin de percer un peu plus à jour l’énigme du candidat « en marche », voici dix choses que vous ignorez certainement à son sujet.
- Il a été dans la même école que Laurent Delahousse, à Amiens. L’homme politique de 39 ans et le journaliste ont tous les deux fréquenté les bancs de la Providence, un établissement privé jésuite, prisé par la bourgeoisie picarde.
- Jeune, il se rêvait acteur. Un ancien camarade de classe a même confié au Parisien Magazinequ’Emmanuel Macron avait passé des castings pour un film avec Jean-Pierre Marielle (Le Grande Meaulnes, Tous les matins du monde…) sans avoir été retenu. Cette envie de 7e art a également poussé le candidat d’En marche à suivre la classe libre du cours Florent en parallèle de sa prépa littéraire au prestigieux Lycée Henri IV à Paris.
- C’est un passionné de théâtre, de littérature et de philosophie. Le jeune Emmanuel Macron n’était pas porté sur les chiffres à l’école, mais il excellait en lettres. Ado, il dévorait les grands classiques. Parmi ses artistes de cœur, on retrouve René Char, qu’il cite souvent, notamment sur Twitter — il a appris à lire avec ses poèmes — Francis Ponge, Julien Gracq ou encore Philippe Jaccottet. L’ex-ministre de l’Economie est également accro à la philosophie, qu’il a étudiée à l’Université de Nanterre. Il a même été l’assistant du philosophe Paul Ricœur de 1999 à 2001.
- Il adore le vin rouge et en particulier le Bordeaux. Emmanuel macron a affirmé au magazine Terre de Vins : « Pour moi, le socle, c’est mon verre de vin de Bordeaux. » Un goût qui lui vient notamment de ses grands-parents, desquels il était très proche.
- C’est un pianiste émérite. On a appris grâce à L’Obs que le candidat mélomane avait obtenu le 3e prix du conservatoire d’Amiens, où il suivait des cours. Du temps où Emmanuel Macron était ministre de l’Economie, il était même surnommé par ses collègues le « Mozart de l’Elysée », selon Le Monde.
- C’est un fan d’opéra. Depuis le début de l’année 2017, le candidat à la Présidentielle, grand amateur d’envolées lyriques, a même fait appel au chanteur d’opéra toulousain Jean-Philippe Lafont pour le coacher vocalement lors de ses meetings — et éviter de réitérer les hurlements désormais mythiques « Vive la République, vive la France« lors de son premier grand rassemblement à Paris. Pour l’anecdote, le baryton avait déjà aidé Nicolas Sarkozy lors de l’élection de 2007.
- Il a « toujours été adulte« . C’est ce que ses parents, Jean-Michel et Françoise, ont confié à Claude Askolovitch pour un article paru dans Vanity Fair. Une maturité qui s’est cristallisée dans l’intérêt du fondateur d’En marche pour les personnes plus âgées que lui. Sa femme Brigitte tout d’abord, de 24 ans son aînée, mais également sa grand-mère, Germaine Noguès, qu’il surnomme Manette et de laquelle il a toujours été très proche — plus encore que de ses propres parents.
- Il aime la boxe française. Si Emmanuel Macron adorait jouer au foot avec ses camarades de l’ENA et aime toujours s’éclater sur les pistes de ski, son sport favori est la boxe française. Il a cependant arrêté de la pratiquer, étant définitivement plus littéraire que sportif.
- Il était en cours de théâtre avec la fille de Brigitte Macron. C’est lorsqu’il est au Lycée de La Providence à Amiens qu’Emmanuel Macron tombe amoureux de sa professeur de français, Brigitte Trogneux. Il a 16 ans, elle en a 40. Ironie du sort, la fille aînée de Brigitte, Laurence, fait partie des mêmes ateliers de théâtre que le candidat à la Présidentielle, ceux au cours desquels les sentiments entre les futurs époux sont nés.
- Distrait et amoureux, il s’est fait percuter par une voiture. Selon un journaliste de Vanity Fair, cet accident est survenu alors qu’Emmanuel Macron, adolescent, repartait rêveur de chez son amour de l’époque. Il s’agissait d’une jeune fille, Anne-Laure, à laquelle le candidat écrivait de belles lettres enflammées. Un vrai romantique…