Depuis sa démission de la Rabita Mohammadia des Oulémas, Asma Lamrabet fait l’objet d’un lynchage sans précédent de la part des milieux salafistes. Des figures connues de la scène politique et de la société civile expriment leurs soutiens à l’auteur de « Aisha, épouse du Prophète ou l’Islam au féminin ».
La chercheuse et écrivaine Asma Lamrabet a démissionné dimanche 18 mars, de la Rabita Mohammadia des Oulémas, fondée par le roi Mohammed VI pour promouvoir un islam ouvert et tolérant, où elle dirigeait le Centre des études féminines en islam.
Lamrabet, connu pour ses positions en faveur d’une révision des dispositions en matière d’héritage, a été vivement attaqué sur les réseaux sociaux par des figures salafistes, comme Cheikh Hassan Kettani, ancien détenu salafiste qui s’est réjoui sur sa page Facebook de cette décision, tout en qualifiant l’écrivaine d' »ignorante« . Une avalanche d’insultes s’en est suivie sur les commentaires des disciples du prédicateur.