Accusée d' »avortement illégal » et de « relations sexuelles hors mariage », la journaliste Hajar Raïssouni a été condamnée, hier, à un an de prison ferme ainsi que son fiancé. Le médecin accusé d’avoir pratiqué son avortement a lui écopé de deux ans de prison ferme. Son assistante et son anesthésiste à de la prison avec sursis. Sur la Toile, l’indignation est à son comble.
Le verdict est tombé comme un couperet. Le tribunal de première instance de Rabat a condamné, lundi 30 septembre, les prévenus impliqués dans l’affaire Hajar Raïssouni à de lourdes peines.
La journaliste de 28 ans, accusée d' »avortement illégal » et de « relations sexuelles hors mariage » a écopé d’un an de prison ferme ainsi que son fiancé. Le médecin accusé d’avoir pratiqué l’avortement a lui écopé de deux ans de prison ferme et a été condamné à deux ans d’interdiction d’exercice de ses fonctions à partir de la fin de sa peine de prison. Son assistante et son anesthésiste à de la prison avec sursis. Tous les prévenus ont également écopé d’une amende de 500 dirhams.
Ces condamnations ont provoqué une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes, dont des signataires du « manifeste des 490 » ont exprimé leur colère et dénoncé encore une fois des lois « obsolètes » et « liberticides ». Florilège.