La cour d’appel de Malte a confirmé la condamnation d’une Marocaine à 18 mois de prison ferme pour avoir aidé son amie Tunisienne enceinte de sept semaines à avorter.
Les faits remontent à novembre 2014, lorsque la Tunisienne a été admise à l’hôpital, souffrant de douleurs atroces au bas ventre. Les médecins ont alors découvert dans ses parties intimes quatre comprimés. Selon la patiente, il s’agissait d’antidouleurs acheté de Tunis.
Quant à la Marocaine, arrêtée dans la foulée, elle a reconnu toutes les charges contre elles. Le tribunal l’a alors condamnée à 18 mois de prison avec une suspension de 3 ans. Mais l’accusée a fait appel de la décision du tribunal, expliquant que son plaidoyer de culpabilité était basé sur des informations incorrectes du procureur, selon lesquelles la grossesse n’a jamais été confirmée.
Mais voilà que la Cour d’appel a rejeté le recours de la Marocaine, expliquant que cette dernière a intenté un recours en justice car elle regrettait son précédent aveu. La peine initiale de 18 mois de prison a donc été confirmée.