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Journée de la Femme Digitale: toutes à l’assaut du numérique

Entrepreneures et expertes de la tech’ ont envahi la Maison de la Radio mardi 17 avril, à l’occasion de la 6e Journée de la Femme Digitale. L’objectif ? Encourager les femmes à entreprendre dans le secteur du numérique, où elles sont encore trop peu nombreuses. En marche « For A Better World« .

 

Inspirantes. Tel est l’adjectif qui décrit le mieux les entrepreneures qui ont défilé sur la scène du Studio 104 de la Maison de la Radio, à l’occasion de la 6e édition de la Journée de la Femme Digitale, sous le thème « For A Better World ». Au programme ; conférences et rencontres avec des audacieuses, réunies autour de beaux projets pour agir et convaincre que la femme a toute sa place au sein du digital. Qu’elles soient influenceuses, community manageuses, designers, chargées de com’ ou geek, ces femmes ont brisé le plafond de verre pour faire du numérique un booster de carrière. Delphine Remy-Boutang, co-fondatrice de la Journée de la Femme Digitale, nous rappelle que les femmes étaient pionnières de l’informatique, dans les années 1970. Chères toutes, il s’agit simplement de reconquérir votre place.

 

 

Priorité à l’éducation au numérique

 

L’éducation au numérique, Mounir Mahjoubi en a fait sa priorité. Sur la scène du Studio 104, le secrétaire d’Etat chargé du numérique était présent pour rappeler que « le numérique doit rentrer dans tous les programmes scolaires ». Une décision qui fait écho aux résultats de l’étude « Elles changent le monde », réalisée à l’occasion de cette journée. Une large majorité des entrepreneures qui ont participé à cette enquête (82%) n’ont pas été formées au digital. La plupart d’entre elles ont dû s’épauler de personnes compétentes ou se former par elles-mêmes. Doit-on nécessairement être calée en numérique pour entreprendre ? Si la question demeure, la demande est réelle : quasiment toutes les intrapreneures (92%) – ces salariées qui souhaitent innover au sein de leur entreprise – souhaitent s’aider d’un coach. Malheureusement, plus d’une entreprise sur deux (66%) ne propose pas de formation adéquate.

 

 

 

Start-uppeuses dans les startings blocks

 

« J’étais aux Beaux Arts, école 42, j’ai développé ma créativité pour construire quelque chose à partir de rien. Ce qui m’a amenée à lancer Recast en tant qu’entrepreneuse. J’ai eu très peu de freins », témoigne Jasmine Anteunis, 25 ans, qui a monté sa start-up d’Intelligence artificielle. Pour cette jeune femme au profil atypique, le digital constitue une opportunité en or pour entreprendre. Et pour cause, la majorité des femmes souhaitent monter leur start-up, toujours selon l’étude.

 

Pour celles qui redoutent la question du financement, être une femme peut se révéler être un atout, comme en témoigne Alix de Sagazan, co-fondatrice de AB Tasty : « Nous étions deux – moi j’étais enceinte – et à partir du moment où les investisseurs voient que la boîte marche, ils ne sont pas du tout misogynes. Au contraire ! Je pense que c’est plutôt un atout parce que comme ils ont assez peu de femmes dans leurs portefeuilles, ils les mettent en avant et essayent d’en avoir. » Plus enclins à la flexibilité, les femmes ont de quoi valoriser leurs méthodes managériales basées sur l’empathie, la collaboration et la transparence, répondant ainsi aux attentes des nouveaux entrants sur le marché du travail aka les « Digital Natives ». Mesdames, foncez !

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