Le 8 mars dernier, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, ICHTAH, première agence dédiée à la danse au Maroc a dévoilé une vidéo intitulée « Danse ta vie » en hommage aux femmes et à la danse sur des mots écrits par le scénariste Jamal Ouazzani. Saisissant.
Danser pour se libérer, se réapproprier son corps, ses droits et envoyer valser les codes, c’est un véritable message d’espoir qu’a souhaité véhiculer le studio de danse ICHTAH à travers sa vidéo « Danse ta vie ». Publiée à l’occasion du 8-Mars, dans un contexte où la lutte pour les droits des femmes est encore quotidienne, Sara Zniber, danseuse professionnelle fondatrice d’ICHTAH, accompagnée d’autres danseuses, à souhaiter sensibiliser le plus grand nombre à ce fléau tout en présentant la danse comme moyen de libération du corps. Une vidéo lourde de sens qui permet par la même occasion de découvrir la nouvelle scène artistique féminine marocaine, grouillant d’artistes talentueuses.
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La danse, un moyen de libération
À travers cette vidéo, ICHTAH raconte le combat des femmes dans notre société et rend hommage à tous les féminismes. Les mouvements de danse incarnent les difficultés auxquelles les femmes sont confrontées dans leur quotidien : les inégalités face à l’éducation, l’importance de l’indépendance financière, le droit sur leur corps, etc. Le ton est dénonciateur et percutant tout en laissant vite place à un message empreint de combativité et un appel à l’action. Plusieurs femmes se livrent alors à une danse endiablée en pleine rue, sur les toits ou dans un studio le tout sur les mots criants de vérité écrits par le scénariste Jamal Ouazzani et racontés par la vocaliste Leila Benbrahim. Parce que la libération passe d’abord par le corps, la danse est un vecteur grandiose pour prendre confiance en soi, s’aimer, s’exprimer, s’assumer et exister. Comme le dit si bien Jamal Ouazzani, « Alors toi, femme d’ici et d’ailleurs, danse pour toi. Tourne jusqu’à ce délicieux vertige. Danse, danse et danse encore. Danse pour être visible. Deviens la femme que tu es ».
