Le débat sur l’égalité entre hommes et femmes en héritage ne cesse de faire des émules en Tunisie. Ce lundi 13 août, le président Béji Caïd Essebsi a annoncé son soutien à la réforme du droit successoral. Une décision saluée par les féministes du pays qui ont célébré cette nouvelle en dansant. Vidéo.
Les Tunisiennes dansent dans la rue pour défendre l’égalité en héritage
Le débat sur l’égalité entre hommes et femmes en héritage ne cesse de faire des émules en Tunisie. Ce lundi 13 août, le président Béji Caïd Essebsi a annoncé son soutien à la réforme du droit successoral. Une décision saluée par les féministes du pays qui ont célébré cette nouvelle en dansant. Vidéo.
« Je propose de faire de l’égalité dans l’héritage une loi« , a déclaré Caïd Essebsi dans un discours télévisé à l’occasion de la journée de la femme tunisienne.
Ce projet de loi controversé devrait donner aux citoyens la possibilité de choisir entre l’application des principes de la Chariaa et ceux de la Constitution.
« Celui qui veut faire respecter la Constitution peut le faire, et celui qui veut faire appliquer la Charia, peut aussi le faire« , a-t-il encore poursuivi, précisant que l’égalité successorale aurait dû être inscrite dans le Code du Statut Personnel.
« On va inverser la situation » en faisant de l’égalité la règle et de l’inégalité une dérogation, a précisé M. Caïd Essebsi.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une série de réformes sociétales proposées par la Commission pour les libertés individuelles et l’égalité (COLIBE), mise en place par le président tunisien dans le but de traduire dans la loi l’égalité consacrée par la Constitution de 2014.