La jeune Jdidie, Kawtar Essaidi, lauréate du prix national, représentera l’université marocaine à la 5ème finale internationale du concours francophone d’éloquence et de vulgarisation  »Ma thèse en 180 secondes », qui aura lieu, vendredi prochain, à Lausanne, en Suisse.

Doctorante chercheuse au Laboratoire d’Études et de Recherches sur l’Interculturel (LERIC) de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d’El Jadida, la jeune marocaine présentera son travail de recherche dans l’objectif  »de réfléchir sur les contributions que le support artistique (ou l’expérience esthétique) peut apporter au développement de la production orale et de la compétence culturelle/interculturelle en classe de FLE au cycle secondaire collégial’‘.

« Mon travail de recherche s’inscrit dans le champ de la didactique du Français Langue Etrangère (FLE). Je me suis intéressée à l’apport du support artistique sur le développement de la compétence orale en classe de FLE au cycle secondaire collégial au Maroc. L’objectif de cette pratique de médiation artistique est de motiver et d’impliquer l’apprenant dans sa globalité (geste, voix, créativité, rapport à soi et à autrui) pour une meilleure énonciation en langue cible« , a t-elle indiqué dans une déclaration à la MAP,

Fière d’arriver à ce niveau de compétition pour représenter le Maroc, Kawtar ES SAIDI affiche une ambition démesurée, malgré la concurrence que les profils aussi forts que variés pourraient lui opposer, et se dit fin-prête pour relever ce défi, ayant hâte de jouer le jeu et de mettre le paquet le 27 septembre à Lausanne. « C’est un défi que nous, doctorants marocains, avons relevé à Rabat lors de la compétition nationale », rassure Kawtar. Et d’ajouter:  »Je ne peux qu’être fière de cette victoire car je représenterai le Maroc à Lausanne. Mon objectif est de faire une bonne impression et une belle prestation face à 17 candidats. Que le meilleur gagne !« , a t-elle conclu.

Le principe, lors de cette manifestation à Lausanne, sera le même que pour les concours nationaux. Les 18 candidats devront présenter, à un public profane et diversifié, leurs travaux de recherche de doctorat de façon claire, ludique et convaincante, mais surtout… en 180 secondes ! Et en s’appuyant sur une unique diapositive, sans animation. Créé par l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) en 2012, le concours  »Ma thèse en 180 secondes’‘ est inspiré du concours  »Three minute thesis » qui a vu le jour en 2008 à l’Université du Queensland, en Australie. L’édition 2017 a été remportée par une candidate du Bénin qui s’était qualifiée à l’issue d’une finale nationale co-organisée par l’AUF.