L’hebdomadaire Al Ayam est allé à la rencontre de Chadia Ouakacha, une ancienne professeure d’éducation religieuse de Lalla Salama, au lycée Hassan II de Rabat. Elle était son enseignante durant son année de baccalauréat de 1994-1995.
Une élève bien élevée et brillante
Chadia Ouakacha se souvient de Lalla Salma comme d’une élève bien élevée et respectueuse. Elle faisait preuve de beaucoup de rigueur dans l’étude des matières littéraires et scientifiques. De plus, la princesse arborée une tenue vestimentaire simple, sans prétention. « Elle partait un jean avec une chemise, comme toutes les jeunes de son âge. Elle ne se maquillait pas, alors qu’elle était adolescente et qu’à cet âge les filles commencent à devenir coquettes. Elle était séduisante par sa simplicité et cette simplicité la rendait différente » raconte la professeure. L’enseignante en éducation islamique précise que Lalla Salma s’intéressait à sa matière, malgré le fait qu’elle n’était pas déterminante pour son cursus. La princesse était toujours assise au premier rang, c’était la meilleure élève de sa classe. Elle obtenait en éducation islamique des notes de 15 à 16 sur 20. «Et je n’attribuais ces notes qu’à ceux qui le méritaient», précise l’enseignante.
De l’élève brillante à la princesse
«J’ai toujours cru qu’elle deviendra un grand médecin ou ingénieur. Quand j’ai su qu’elle avait obtenu un diplôme d’ingénieur en télécommunications et en système de réseaux, j’ai su que mon instinct ne m’avait pas trompée», raconte-elle. Six ans après l’obtention de son baccalauréat, Chadia Ouakacha revoit son élève à la télévision pour l’annonce de son mariage avec le roi Mohammed VI.
«Ses traits n’avaient pas beaucoup changé. Je l’ai facilement reconnue», déclare-t-elle. «J’ai pensé que, réellement, elle méritait de porter le titre de princesse et la position sociale à laquelle elle avait accédé. Car elle avait une éducation qui attirait l’attention», conclut la professeure.