« La Buzzidéologie constitue aujourd’hui le seul moyen d’occuper les esprits, au sens quasi-martial du terme.
En effet, les problèmes, et ce à l’échelle aussi bien nationale que mondiale, sont tels, que seule la construction d’imaginaires confus et consentants, peut encore permettre de détourner ces mêmes « esprits occupés ». Car cette forme d’occupation, au fond, les divertit, les empêchant de réaliser que leurs vies n’en sont pas…
Ces jeux, ces formes de contrôles, ne fonctionnent pas à long terme et ceux qui les ont échafaudés, – et c’est là le drame, le savent…
De sorte que la véritable question est : qui peut, ou veut réellement diagnostiquer le Présent ? C’est-à-dire « l’Etat actuel de nos vies » : c’est la question centrale, mais sans doute trop essentielle pour que ceux que nous appelons, par habitude, « responsables » politiques, s’en préoccupent, trop occupés qu’ils sont à renforcer leurs petits pouvoirs…
Il appartient donc aux Citoyens de se sentir totalement libres de poser la ou les questions qui touchent à « l’Etat de nos vies », sans peur et sans violence. Mais avec une exigence accrue, rendue puissante par les nécessités du moment que nous vivons : un basculement comme peu de générations en connaissent.
Ce moment, rare, passionnant, difficile, suppose de revoir nos modèles, de nous engager pour l’Essentiel, la Perpétuation de la Vie, Sociale, Politique, Economique, Culturelle et bien sûr Spirituelle…
La création du Sens Commun suppose donc de refuser, de manière radicale, la Buzzidéologie, arme suprême des puissants, car elle ne fait que cacher, soit leurs incompétences, soit leur cynisme.
Armons-nous de vraie pensée, re-questionnons les Fondamentaux : Qu’est-ce qu’un Humain, une Société, La Politique, Le Lien, Le Sens, La Loi, Le Bonheur, la Foi, le Différent et le Commun, etc… Et nous verrons que, passés au crible des ces fondements de l’Humanité, aujourd’hui, rien de ce que l’on dit, de ce qui « circule » ne résiste vraiment…
Nous avons un ennemi, commun : La Médiocrité.
Celle-ci se reconnait au fait qu’elle divise, crée les haines nécessaires, plus qu’elle n’oppose.
Car tout opposition suppose intelligence et respect.
Au nom de ce que la Médiocrité détruit, au quotidien, dans les médias, à la TV, sur les Réseaux Sociaux, etc…
Sachons désormais lui refuser droit de citer.
Parlons-nous, sans laisser les moyens divers et variés de la Médiocrité, arme des puissants dirigée vers les « Esprits occupés » nous prendre, pour nous diviser. Opposons-nous vraiment, sur les grandes questions, c’est là la marque d’une société digne de ce nom.
Toutes les affaires, récentes, qui font, plus épais et plus nauséabond qu’il ne le fût jamais, le lit de la Buzzidéologie, Burkini, Salafisme adultère, Prêches Hystériques et Hypocrites, etc… Toutes ces choses participent d’un projet de détournement des vraies questions, de ces fondements, dont nous parlions plus haut, qui doivent, répétons-le, devenir les fondations du Tribunal devant lequel, nous Citoyens, ferons désormais comparaître la Médiocrité, sous toutes ses formes.
Souhaitons-nous donc de la désirer vraiment, cette comparution, car l’enjeu est crucial, et non-moins grand ! Comme nous devons nous persuader, en nous souvenant que tout, dans ce que nous sommes, et ce que nous avons reçu, de nos mémoires, de nos histoires, nous autorise à penser que nous sommes capables, nous Marocains, de devenir les pires ennemis de la Médiocrité ».