Pour beaucoup de jeunes filles, le mariage représente encore aujourd’hui le rêve d’une vie. Pour Laura Mesi, coach sportive italienne de 40 ans, ce rêve s’est réalisé le 21 septembre dernier dans un restaurant de Vimercate, près de Milan, où se tenait la cérémonie. Tout était parfait, la somptueuse robe blanche, les 70 convives, la bague, les demoiselles d’honneur et la traditionnelle pièce montée. Tout y était ! A part peut-être….le mari !!
Eh oui, la quadragénaire a décidé de se marier à elle-même ! Cette idée un peu saugrenue n’a pourtant pas été prise sur un coup de tête. Laura Mesi y pensait déjà depuis deux ans après avoir mis fin à son histoire d’amour de 12 ans avec son compagnon. « J’ai dit à mes parents et mes amis que si je ne trouvais pas l’âme sœur, je me marierai à mes quarante ans », explique-t-elle au journal italien La Repubblica.
A travers cet acte original, l’italienne a voulu faire passer un message : « Je suis persuadée que chacun doit d’abord s’aimer lui-même ». Pour autant, l’auto-mariage, aussi appelé sologamie, n’est pas synonyme de renoncement total à la vie de couple et au célibat éternel. « Si un jour je rencontre un homme avec lequel je peux bâtir un avenir je serais heureuse, mais mon bonheur ne dépendra pas de lui » affirme Laura Mesi.
Bien que cette union n’ait aucune valeur légale, elle a déjà fait quelques adeptes. C’est le cas notamment de Linda Baker, assistante dentaire à Los Angeles et elle aussi célibataire à 40 ans, première femme à s’être dit « oui » à elle-même en 1993.
Une pratique qui risque de devenir de plus en plus courante à l’ère où l’acceptation de soi et l’idée que notre bonheur ne dépend que de nous sont primordiales.
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