Après la joie ressentie au moment où vous avez reçu une confirmation de rendez-vous pour un entretien d’embauche, voilà que le stress vous envahit. Pas de panique ! Pour réussir cette entrevue, il suffit simplement de la préparer en s’entraînant et surtout en restant naturel. On vous en dit plus.
En voilà une bonne nouvelle, votre profil a été sélectionné pour passer un entretien d’embauche. Il faut dire que maintenant que vous savez réaliser un CV percutant, il est normal que vous ne passiez pas inaperçu auprès des recruteurs. Oui mais voilà, tout reste à faire et notamment convaincre l’employer que l’on est LA bonne personne pour ce poste. Et c’est là que les interrogations commencent à se bousculer dans votre tête. Suis-je vraiment qualifiée pour ce job ? Vais-je réussir mon entretien ? Que faire si je perds mes mots, si je bégaye, si je ne sais pas quoi répondre à sa question ? Autant d’interrogations qui peuvent vous faire perdre nos moyens le jour J. Si vos proches tentent de vous rassurer en vous disant que la clé pour réussir son entretien d’embauche c’est de rester naturel (ce qui est vrai), il faut tout de même le préparer un minimum afin d’avoir un discours qui tient la route, réussir à rebondir en cas de question piège et surtout ne pas se laisser déstabiliser par la personne que l’on aura en face de nous. Voici 8 choses à toujours garder en tête avant un entretien d’embauche.
Se renseigner sur l’entreprise
Toute préparation d’entretien débute par des recherches sur l’entreprise chez laquelle on a postulé. Pour cela, on visite son site internet afin de bien s’imprégner de son univers, de ses produits, de ses nouveautés ainsi que des membres de l’équipe. Il est en effet important de recueillir toutes ces informations car le recruteur va certainement à un moment donné nous demander pourquoi on souhaite travailler chez eux ? Il faudra alors être capable d’expliquer pourquoi son secteur d’activité nous intéresse, ce qui nous motive à travailler dans cette boîte, pourquoi cela représente un challenge motivant pour notre profil… Il est intéressant également de faire un parallèle entre les missions de l’entreprise et les nôtres. Par exemple, si cette dernière s’engage depuis plusieurs années dans la protection de l’environnement, il est judicieux de mentionner que cette cause nous tient également à cœur, en donnant quelques exemples de ce que l’on fait au quotidien à notre échelle pour la soutenir.
Faire ressortir nos atouts et nos qualités pour le poste
« Pourquoi pensez-vous être fait pour ce poste ? ». Voilà une question qui nous sera certainement posée au cours de l’entretien d’embauche. Pour réussir à convaincre l’employeur que l’on est la bonne personne pour ce job, il faut absolument préparer notre discours en amont afin qu’il soit clair et percutant. L’important est de réussir à mettre en avant nos atouts et nos qualités pour ce poste. C’est le moment où on se lance un peu des fleurs en montrant ce qui fait que l’on est le collaborateur idéal. Pour cela, on use et abuse d’adjectifs que les recruteurs aiment particulièrement : « je suis une personne sociable, sérieuse, engagée, motivée, honnête, organisée… ». Si l’on est amené à travailler en équipe, on insiste sur notre capacité à bien communiquer avec les gens, à nos facultés à manager par exemple, à notre esprit « team work », etc. Enfin, si l’on postule dans une multinationale, on pense à bien mettre avant le fait que l’on est bilingue et que l’on parle couramment anglais par exemple, ce qui nous permettra d’échanger avec des collègues étrangers.
Être conscient de ses faiblesses
Outre nos qualités, nous possédons bien entendu tous quelques défauts, que l’on appellera plutôt des faiblesses. Et attendez-vous à ce que le recruteur les aient repérées et qu’il vous questionne dessus. À ce moment-là, pas la peine de se vexer ou d’essayer d’esquiver la question. Il est important d’être conscient de nos faiblesses, notamment pour ce poste, et de savoir les retourner en quelque chose de positif. Cela peut concerner une période de chômage, un burn-out, un changement d’orientation tardif, un échec… À nous de mettre en lumière ce que ces épreuves nous ont appris sur nous et sur la vie. En effet, l’échec est normal et nous tombons tous au moins une fois au cours de notre vie, l’important étant de se relever. Par exemple, il faut expliquer que tel échec ou telle mauvaise expérience nous a permis de forger notre caractère ou de nous rendre compte que le secteur dans lequel on évoluait ne nous épanouissait pas, etc.
S’entraîner à la prise de parole
Si l’on n’a pas vraiment l’habitude de s’exprimer face à d’autres personnes ou à un auditoire, il faudra s’entraîner avant l’entretien. L’important est de réussir à tenir un discours fluide en parlant ni trop vite, ni trop lentement et en faisant des pauses pour respirer. On peut s’exercer devant un membre de notre famille par exemple ou en se filmant avec notre smartphone. Lors de l’entretien, on pense à tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de répondre à une question et de prendre une grande inspiration afin de ne pas se laisser submerger par le stress et de se mettre à bégayer par exemple. On bannit également toutes les expressions familières et les mots parasites tels que « heu », « hein », « quoi »…
Réussir à se présenter et à parler de notre parcours en quelques minutes
L’une des questions qui revient le plus souvent en entretien est : « Parlez-moi de vous ». Ici, le but de l’employeur est de tester notre capacité à synthétiser un discours clair en lien avec le poste pour lequel on est là. Inutile donc d’en faire des tonnes et de raconter toute votre vie depuis votre naissance. S’il souhaite plus de détails, votre interlocuteur n’hésitera pas à vous demander des précisions à la fin de votre présentation.
Soigner sa présentation
La première impression est la plus importante. Hors de question d’arriver en retard, cela donnera une terrible image de nous à notre potentiel futur employeur. Au contraire, on essaye d’arriver avec une dizaine de minutes voire un quart d’heure d’avance, quitte à attendre notre rendez-vous. Côté dress code, on pense à porter une tenue professionnelle sobre, adaptée à un entretien d’embauche. Dépendamment du domaine d’activité et de l’entreprise dans laquelle on postule, on privilégie un joli tailleur avec un petit chemisier et des mocassins par exemple. On évite également de trop forcer sur le maquillage. On optera plutôt pour une mise en beauté fraîche et naturelle. Enfin, au moment de l’entretien, on soigne notre attitude. On salue notre interlocuteur avec un sourire, on s’assoit correctement sur notre chaise en gardant le dos droit, les jambes croisées et les mains bien visibles sur la table. Un seul mot d’ordre : le professionnalisme !
Savoir résumer nos expériences précédentes
Pour réussir à se démarquer face à la concurrence, il ne faut pas hésiter à revenir sur nos précédentes expériences. D’ailleurs, le recruteur va forcément vous interroger dessus afin d’avoir plus de précisions. À nous ensuite de bien expliquer en quoi chaque job nous a permis d’acquérir une certaine expérience et des compétences qui seront utiles à leur entreprise. Il est très important de pouvoir illustrer nos propos à l’aide d’exemples concrets, chiffrés, qui s’avèreront être des atouts pour le poste actuel. Par exemple, j’ai réussi à faire augmenter le chiffre d’affaire de tant de % en seulement 3 mois, de signer 2 gros contrats, etc.
Remercier le recruteur
La manière dont on met un terme à notre entretien est aussi importante que tout le reste. Souvent, c’est à ce moment-là que le recruteur nous demande si l’on a des questions. On n’hésite pas alors à les poser. Montrer notre intérêt est primordial et la curiosité est une qualité. En effet, cela montre que l’on se projette déjà dans le poste et que cela nous tient à cœur. Enfin, pour conclure, on pense à remercier chaleureusement notre interlocuteur pour son temps et son accueil, encore une fois avec le sourire. On peut également réitérer par la suite nos remerciements par mail ainsi que notre envie d’intégrer l’entreprise. Il ne reste ensuite plus qu’à croiser les doigts !