Conduire à Casablanca peut relever du parcours du combattant. Que l’on soit novice ou conducteur chevronné, il ne manque pas un jour sans une bonne dose d’adrénaline. Voici 9 choses que les conducteurs casablancais vivent au quotidien
Tu sais que tu conduis à Casablanca quand…
Conduire à Casablanca peut relever du parcours du combattant. Que l’on soit novice ou conducteur chevronné, il ne manque pas un jour sans une bonne dose d’adrénaline. Voici 9 choses que les conducteurs casablancais vivent au quotidien :
– Même si tu as la priorité, tu ne passeras pas
Dans le code de la route, à un croisement, il faut céder la priorité à droite, sauf en cas de signalétique. Mais à Casa, ce principe n’existe tout bonnement pas. Même si vous êtes prioritaire, il faut toujours faire attention au cas où quelqu’un serait pressé ou juste impoli…
– Et le feu/stop, tu l’as vu !?
Une phrase que la majorité des conducteurs ont hurlés au moins une fois, si ce n’est plusieurs, en sortant la moitié de leur corps par la fenêtre. Tout comme la priorité à droite non respectée, le stop, ainsi que le feu, sont tout aussi négligés. Une réalité qui a inspiré le comédien D’jal à sortir la phrase culte : « Au Maghreb, les feux rouges sont en dépression parce que personne ne les respecte ».
– Sens interdit ? Trop peu pour moi !
Le sens interdit est un concept très abstrait à Casablanca. Bien que le panneau soit très visible et que vous savez que cette rue est à sens unique, vous allez forcément tomber sur quelqu’un qui vous barrera la rue et vous blâmera même si lui ou elle est en faute.
– Se laisser guider par les klaxons
Par réflexe ou par nécessité, il est obligatoire de klaxonner quand le feu passe au vert à Casablanca. Pourquoi ? Parce que la plupart du temps, la personne qui est en première ligne ne fait pas attention au feu, ou n’arrive plus à le voir parce qu’il ou elle l’a dépassé. Il est donc facile de savoir qu’un feu est passé au vert quand une belle symphonie de klaxon commence.
– Les cratères tu combattras
Entre nid de poule et mini-cratère, la chaussée casablancaise n’est pas ce qu’il y a de plus praticable. Qui en souffre le plus ? Nos suspensions et nos poches !
– Les clignotants en option ?
« Je n’utilise pas mon clignotant, parce que où je vais ne regarde personne». Un « meme » très populaire sur Internet, mais une réalité à Casablanca. Les clignotants ne sont que des accessoires dans la conduite casablancaise et non une nécessité, un peu comme le reste du code de la route… En effet, pourquoi la personne derrière doit savoir où je vais, quitte à causer un accident…
– Quelqu’un veut passer de la droite à la gauche… d’un coup !
« Après moi, le déluge », c’est ce que doivent penser les gens qui bloquent trois files de voiture juste pour passer. Que la personne soit en retard ou se soit trompée de direction, rien à faire !
– Des taxis rouges tu te méfieras !
Doit-on en dire plus ? Tous les conducteurs casablancais ont eu, au moins une fois dans leur vie, un accrochage avec un petit taxi casablancais. Que ce soit parce qu’il s’arrête en plein milieu de la chaussée pour récupérer un client ou parce qu’il démarre sans faire attention, les taxis sont très mal aimés des conducteurs casablancais.
– Attention aux obstacles !
Il faut s’armer de vigilance pour arpenter les artères de cette jungle urbaine ! Que l’on soit au feu ou en train de conduire, mieux vaut avoir des yeux partout pour éviter de renverser un piéton qui a trop confiance en sa bonne étoile, ou encore de se retrouver coincé entre deux bus… Mais bon, au moins une fois que l’on maîtrise la conduite à Casablanca, peu de villes peuvent nous résister !