Amour ou amitié ?
«Un soir, je me fais courtiser par un très beau jeune homme. Il m’invite à prendre un verre et on ne se lâche plus de la soirée. J’ai été très vite séduite par son charme, son humour, sa façon d’être. Et comme j’ai tendance à m’emballer, le lendemain, j’ai tout raconté à ma copine. Elle était enchantée pour moi. Mais, méfiante par nature, elle a décidé de faire sa petite enquête. Entre temps, j’ai revu mon bel inconnu et le courant passait merveilleusement bien et j’étais convaincue de lui plaire. J’avais même hâte de passer à l’étape supérieure. Un matin, mon conte de fée s’est brusquement brisé : sans détour, ma copine me demande de calmer mes ardeurs parce que, d’après de sources sûres, le nouvel élu de mon cœur était gay!» Leila, 29 ans.
La chute qui fait mal
«Au bureau, c’est connu, les bruits de couloir font rage… Et quand j’ai entendu que l’un de mes brillants collègues était sur la sellette, je n’y ai pas trop prêté attention. On entendait souvent qu’un tel ou une telle allait être licencié mais ce n’était toujours qu’une rumeur non fondée. D’autant que celui dont on parlait était un vrai bourreau de travail, qu’il était même considéré comme le bras droit du boss et qu’il avait plutôt l’air de mériter une promotion. Mais voilà qu’après une réunion orageuse on a assisté bouche bée au licenciement sans préavis de notre illustre collègue. La raison ? Détournement de fons, faux et usage de faux. Dur, dur…» Samira, 36 ans.
Cocu mon coco
«J’étais en train de prendre un café avec un copain. On a discuté de tout et de rien. Et alors que je pensais rentrer chez moi pour passer une soirée tranquille à la maison, il me lance une vraie bombe. «Ah oui au fait, je ne t’ai pas dit… » a-t-il commencé. Il enchaîne en m’annonçant la pire des nouvelles : la femme de mon meilleur ami le trompe. J’étais sous le choc! Je n’y ai d’abord pas cru du tout, mais plus il me donnait des détails et des preuves, plus je devais me résigner à voir la vérité en face. Evidemment, le plus dur n’est pas simplement de digérer l’info, c’est surtout de savoir ce que j’allais en faire. Devais-je l’avouer ou non à mon ami ? J’ai été rongé par cette nouvelle pendant toute une semaine… Au final, j’ai fini par me confier à mon ami. J’avais le mauvais rôle : il était dévasté, m’en voulant presque d’avoir chamboulé sa vie, mais cela me tenait trop à cœur. Comment garder ça pour soi?» Mounir, 42 ans.
Apparences trompeuses
«Le meilleur scoop que j’ai entendu récemment, c’est celui que ma raconté ma mère. En fait, c’est une sacrée légende urbaine qui date des années 80. Apparemment, un de ses voisins, marié et père de famille, aurait mené une double vie durant de longues années. C’était quelqu’un de pieux, généreux et irréprochable. Jusqu’au jour où l’on a découvert son ignoble secret: c’était un pédophile. Il accueillait souvent chez lui pour jouer avec eux ou leur donner des cadeaux, mais personne ne se doutait de ce qui se tramait. En vérité, c’était un vrai pervers qui abusait de ces petites têtes innocentes. A l’époque, cette histoire aura fait un boum dans tout le quartier.» Lamia, 42 ans.
Et le miracle fut
«A 40 ans, ma sœur aînée n’a jamais eu d’enfant. C’est le plus gros drame de sa vie. Elle a tout essayé, mais en vain. Au moment, où l’on s’y attendait le moins, le miracle est finalement arrivé. Un jour tous les proches réunis, en plein déjeuner dominical, elle se lève de table et nous annonce la plus merveilleuse des nouvelles. Oui, elle était enceinte. Mais alors que nous ne partagions pas exactement le même enthousiasme qu’elle, elle saute de joie en rajoutant : « je suis enceinte de 4 mois, j’attends des jumeaux et tout se passe très bien!». Là nous étions tous au bord des larmes. C’était la première fois que sa grossesse avait tenu aussi longtemps… Cinq mois plus tard, elle donnait naissance à ses petits miraculés!» Nadia, 27 ans.