Psycho

Ma semaine sans… téléphone portable

Ca commence à 8 heures le matin et ça peut aller jusqu’à pas d’heure. Hier encore, ma sœur m’appelait à minuit pour… rien. Mon collègue me réveillait à 6 heures du mat’ pour me rappeler qu’on avait réunion à 9h et ma copine voulait me raconter qu’elle avait plaqué son jules à 1 heure du matin. Je n’en peux plus. Sans oublier les appels qui commencent par des «Où es-tu?», «C’est qui?» et autres appels anonymes à 4 heures du matin. Bref, autant de raisons qui me font haïr le téléphone portable. Et quand je repense à toutes ces personnes qui soi-disant prennent de vos nouvelles, alors qu’en réalité, elles ont juste besoin d’un petit service… Quant à l’Iphone, le Samsung, Whatsapp, Sms, Mms, Messenger, Facebook, Bluetooth et autres technologies, j’ai l’impression que nous sommes devenus des périphériques humains de ce genre d’appareils électroniques. On vivait bien sans tout cela il y a quelques années, non? Tiens, et si je coupais l’écoute? Après la première journée sans mobile, premier incident, je me réveille trop tard. Pas grave, j’investirai dans un réveil. De toute façon, il m’en fallait un. Pour le reste, je me passe très bien des sonneries à intervalles variables. C’était trop beau pour durer. Mon patron ne supporte pas que je sois injoignable, ma mère est désespérée. Lundi, mardi, mercredi, je résiste à toutes ces pressions, même si, avouons-le, je suis sur le point de craquer. Ironie du sort, je me retrouve avec un sabot sur ma voiture dans un coin désert de la ville. Deux options s’offrent à moi, soit je l’abandonne jusqu’au lendemain, soit j’allume ce satané téléphone qui me nargue au fond de mon sac. Finalement, je suis rentrée chez moi en voiture, ne me demandez pas comment…

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