De raconter ma vie !
«J’ai lu quelque part que pour « réussir sa vie, il ne faut la raconter à personne ». Rien n’est plus vrai… Or, j’étais du genre à tout révéler sur mon intimité, du plus gros détail au plus insignifiant. J’étais très naïve et j’avais ce besoin constant de me faire remarquer, de raconter toutes mes aventures, mes histoires de cœur. Un jour où l’autre ça nous retombe dessus. Bien entendu, c’est arrivé aux oreilles de mon fiancé de l’époque et il n’a pas supporté cette ingérence dans sa vie privée. Résultat des courses : on a fini par rompre… A partir de là, j’ai cessé d’étaler ma vie privée à tout bout de champ !» Camélia, 29 ans
De vivre à 200 km à l’heure
« J’ai toujours vécu à 200 à l’heure, une course folle à la performance qui commençait à me tuer à petit feu. Il a fallu passer par un divorce, une dépression et un gros problème de santé pour enfin me rendre compte que je passais à côté de ma vie. Malgré moi, je fus obligé de ralentir la cadence. Au début, je l’ai très mal vécu, puis progressivement j’ai constaté que la vie ne se résumait pas qu’au travail et au fric. J’ai commencé à profiter de certaines choses simples et banales. J’ai même fini par quitter mon job et faire quelque chose que j’aime vraiment. Je peux enfin dire que je suis heureux aujourd’hui !» Kamil, 38 ans.
De dire oui à tout le monde
«Ne dit-on pas trop bon trop con ? Eh bien cette maxime peut raconter toute ma vie… J’ai toujours dit Amen à tout le monde, j’acceptais tout ce qu’on me demandait, même si ça ne me plaisait pas. Bien-sûr, être disponible, généreuse et serviable, ce sont de grandes qualités. Encore faut-il ne pas en abuser ! Or, j’ai fini par être taxée de «bonne poire» et ça m’a fait l’effet d’une bombe intérieurement. Un matin, j’ai donc décidé de changer d’attitude. Il était grand temps que je sois un peu égoïste et que je pense à mon bien-être personnel. Donc, j’ai appris à dire « non » et ça change tout !» Imane, 32 ans
De fumer
« Le jour où j’ai arrêté la cigarette ! C’est peut-être banal pour certains, mais c’est une grande victoire pour moi. Parce que je n’avais jamais eu la volonté ni la motivation pour le faire. Et j’étais persuadé de ne jamais arrêter. Et puis, par hasard, j’ai fait une séance d’hypnose par curiosité. A la base c’était pour la phobie de l’avion et d’une pierre deux coups, le psy a proposé d’intégrer le problème de la clope. Je n’y croyais pas du tout. Mais ça a marché ! Deux ans plus tard, je n’en n’ai plus touché une seule. Le comble, ça ne me manque pas du tout. Pourvu que ça dure…» Ali, 36 ans
De jouer à Candy Crush
«Le jour où j’ai cessé de jouer à Candy Crush ! Vous n’imaginez même pas le temps et l’énergie que je passais dans ce truc débile. Au lieu d’aller faire la fête avec mes amis ou de regarder une bonne série, j’étais toujours là sur mon iPhone à me fatiguer les yeux et les doigts pour espérer battre un record fictif. Je m’y adonnais matin, midi, soir. Parfois même en mangeant ou au bureau, délaissant mes dossiers en cours. La catastrophe ! Aujourd’hui, depuis que j’ai arrêté cette dépendance infernale, je trouve le temps de faire plein d’autres trucs. Mais où donc avais-je la tête !?» Leila, 34 ans
De médire
«Le jour où j’ai cessé de juger les autres… J’avoue, c’était l’un de mes passe-temps favori. Je me prenais pour une sainte qui faisait toujours tout bien comme il faut. Et j’adorais critiquer mes copines, les culpabiliser pour un oui et pour un non. Et puis, un jour, j’ai glissé… Jamais je n’aurais imaginé qu’un truc pareil pouvait m’arriver à moi : j’ai eu une aventure extraconjugale. Je me suis regardée dans le miroir et j’ai eu honte. Pas de ce que j’ai fais, puisque je l’avais parfaitement assumé, mais de tous les jugements que j’ai pu avoir envers les autres. Quand vous vous mettez à la place d’autrui, vous comprenez mieux certaines choses…» Karima, 34 ans
De faire des régimes
«J’ai passé la majeure partie de ma vie à faire attention à mon poids. J’ai multiplié les régimes, les séances de fitness, les privations et la frustration. Mon rituel matin et soir : monter sur la balance. Et puis un jour, j’ai dit «stop» ! J’ai compris que je devais d’abord me plaire à moi-même. Alors au lieu de focaliser sur la bouffe, j’ai été faire une thérapie. Ca m’a complètement transformé. Je me suis acceptée telle que j’étais. J’ai fait un grand pas en jetant ma balance, objet de tous mes tourments. Et bizarrement, depuis que je ne suis plus accro à ma ligne, j’ai perdu du poids sans efforts. Un vrai miracle…comme quoi, tout est dans la tête ! » Sofia, 32 ans.
De croire au prince charmant
«Un jour, mon prince viendra… Voilà la rengaine que je sortais à toutes les sauces. J’étais connue pour être une indécrottable romantique qui attend son grand amour encore et encore. Et pour filer un coup de main au destin, je me pliais en quatre. Je me suis inscrite sur tous les sites de rencontre, je sortais régulièrement, je dépensais beaucoup d’argent et d’énergie à mon image…Mais en vain. Certes, j’ai croisé de nombreux «prétendants», mais aucun n’était à la taille de mes espérances. Eh bien, tout ça c’est fini maintenant. Désormais, je compte bien me laisser aller et donner la chance à tous les «crapauds» qui m’entourent. Et si l’amour n’est pas au rendez-vous, ce n’est pas la fin du monde!» Lamia, 35 ans
De stresser pour tout
«Il paraît que «plus tu t’en fous, plus t’es heureux»! Voilà une devise qui ne faisait pas partie de mon vocabulaire. J’ai toujours été du genre à me mêler de tout. Alors, quand on se réveille un matin et qu’on décide fermement d’être différent, c’est la meilleure chose qui puisse nous arriver. J’ai fait une liste et je m’en suis tenue. Mon emploi du temps n’était plus surchargé. Je me suis inscrite dans des activités passionnantes, j’ai commencé à faire du sport, à cuisiner, à me détendre. Au final, quand on remplie son quotidien de choses agréables, on ne stresse plus et on ne se prend plus la tête pour des futilités. » Rita, 28 ans