Votre couple est en crise ? Vous avez le sentiment que rien ne va plus et que le dialogue est stérile ? Pourquoi ne pas faire un break ? Source de bien-être et d’énergie dans la relation pour certains, mais il est aussi synonyme de rupture amoureuse pour d’autres. Alors, comment bien le gérer ? On vous dit tout.
Un consentement mutuel
Dans la réalité, c’est souvent l’un des deux conjoints qui formule le souhait de faire un break. L’autre se retrouve donc souvent obligé de l’accepter. Si l’idée vient de vous, c’est plus facile puisque vous contrôlez plus ou moins la situation. En revanche, sile break est à son initiative, là, c’est moins évident à appréhender. Et dans ce cas, au lieu de profiter du break pour réfléchir, on se retrouve à turbiner à plein régime. Quoi qu’il en soit, le break est rarement issu d’une décision concomitante.
Pour certains, le break est une forme de rupture non assumée. On peut alors savoir qu’on en a fini avec l’histoire sans avoir le courage de l’affirmer. Ce cas là est d’autant plus injuste que l’autre garde espoir. C’est donc une forme de malhonnêteté sentimentale.
Le break est une période à double tranchant. Elle peut fragiliser ou renforcer le couple. C’est donc un pari risqué, car on peut se rendre compte du manque de l’autre ou au contraire s’apercevoir qu’on s’en passe très bien. Réfléchissez donc bien avant de prendre cette décision. Ce n’est pas parce que vous appuyez sur pause que tout s’arrangera comme par miracle. Il est préférable de lister lors d’un face-à-face tout ce que vous voudriez voir changer, en évitant les accusations et les reproches cinglants.
Une date limite
Le break a un début mais il doit aussi avoir une fin, soit une date de péremption. Sinon, le flou devient vite pesant pour l’un et l’autre. Mais quand ? Il faut trouver un terrain d’entente et se mettre d’accord sur un date de fin. Cette date sera le moment fatidique, celui où l’on jouera cartes sur table pour décider si oui ou non l’histoire continue. L’idée de se séparer pour aller mieux peut paraître paradoxale mais est parfois salvatrice.
Pour les retrouvailles, mieux vaut choisir des moments propices. La meilleure période étant le week-end ou les jours fériés lorsqu’on est libéré des contraintes du quotidien et qu’on a tout le loisir d’échanger à tête reposée. Aussi, il est essentiel de choisir un endroit « neutre » où vous pourrez discuter tranquillement mais aussi ne pas vous laissez aller à la dispute.
Des échanges… mais pas trop
Le break permet de ne pas intervenir non-stop dans la vie de l’autre. Mais, il faut l’admettre, les réseaux sociaux ne nous aident pas vraiment. Faut-il se débrancher ou s’autocontrôler ? Faut-il couper toute forme d’échange ? Ce qui est certain c’est qu’il faut à tout prix éviter d’étouffer l’autre et le laisser réfléchir à son aise. Lors d’un break, trop de sollicitations peuvent avoir un effet dévastateur et faire pencher la balance du mauvais côté. Il faut donc instaurer un rythme d’échanges qui permette de rester en contact sans en faire trop. Vous pourriez, par exemple, proposer un rendez-vous hebdomadaire pour conserver une certaine proximité sans renoncer au break. Et si vous êtes tentée de jouer la harceleuse, faites-vous violence. Il s’agit là de l’avenir de votre couple et de votre dignité.
La fidélité
Quand on est en couple, l’infidélité c’est “no way”. Mais lorsque l’on est en break, on ne sait pas trop où se situent les limites. Alors, à moins de décider en amont les termes du contrat, il n’y a plus de ligne claire. Pour que ni l’un ni l’autre n’ayez à souffrir, il vaut mieux se mettre d’accord sur un deal qui convienne aux deux. Lequel ? C’est à vous de voir ce que vous êtes capable de supporter ou pas.
Souvent, en période de break, la question de la fidélité n’est pas abordée clairement alors gare aux quiproquos ! Il arrive que l’un se croit rassuré alors que l’autre se sent libre comme l’air. Autant aborder cette problématique dès le départ… et rester fidèle à ses engagements ! Si on se promet fidélité alors on range ses hormones au placard. Si on se laisse la liberté de papillonner, on le fait en toute discrétion pour ne pas remuer le couteau dans la plaie. Même s’il est consenti, on accueille toujours mal un adultère.
Des retrouvailles
Un break est avant tout une période d’interrogation qui se doit d’être constructive. Pour l’optimiser, il faut que chacun se recentre sur ses envies et ses besoins. Bonjour l’égoïsme et finis les compromis, ce qui compte c’est de se retrouver et de se faire du bien. Profitez-en donc pour faire ce que vous n’avez jamais pu faire à deux, tout en restant dans la limite de la décence. Découvrez-vous, éclatez-vous et vous en sortirez grandie. Et votre couple aussi… ou pas ?