Nos hommes, on les adore ! Mais ce n’est pas pour autant qu’on n’a rien à leur reprocher ! Messieurs, voici une liste, loin d’être exhaustive, de toutes ces petites choses qui nous irritent en vous !
1) Les sorties entre copains
Il est 21 heures, le téléphone sonne. C’est votre chéri qui appelle pour prévenir qu’il tardera encore d’une heure, voire plus. Le traditionnel after-work est en train de se transformer en soirée entre copains. Rien de grave, il a quand même le droit de souffler un peu, de décompresser après une journée de boulot. Le problème, hormis le fait que les séances de « décompression » sont devenues plus fréquentes, c’est que vous n’y êtes jamais conviée ! Ne vous aventurez pas à réclamer une invitation : vous serez aussitôt taxée de femme possessive à la jalousie pathologique, qui ne supporterait de voir son homme sortir de son emprise ! Mais non, messieurs, vous n’avez rien compris.
2) Ils n’ont jamais le temps pour rien
« Chéri ! Tu m’accompagnes pour choisir le nouveau tissu pour le salon ? ». Remplacez la seconde partie de la question par ce que vous voulez (de la réunion des parents d’élèves aux courses hebdomadaires, en passant par la visite d’un appartement à céder), vous aurez invariablement la même réponse : « Désolé chérie, mais je n’ai pas le temps ». Oui, chéri est un homme over-surbooké ! Parfois, on a bien envie de le croire : entre la salle de sport, le rendez-vous chez le mécano, les devoirs du petit et le boulot qu’il ramène à la maison, le pauvre vit avec un chronomètre dans le cerveau ! Oui, mais… comment diable trouve-t-il le temps pour aller chiner à DerbGhallef, prendre un café à rallonge avec un copain et terminer un championnat de foot sur Playstation. C’est probablement ce qu’Einstein voulait expliquer avec sa théorie de la relativité !
3) Leur mémoire sélective
Les hommes sont vraiment de drôles de créatures ! Le mien peut vous réciter de mémoire la composition du FC Barcelone, les titres des 10 derniers films d’Angelina Jolie, les paroles du dernier Rihanna et toutes les marques de voitures de la planète. Il retient même le nom de 5 ministres du gouvernement actuel ! En revanche, il oublie toujours mon anniversaire, la date de notre rencontre, notre anniversaire de mariage, la Saint-Valentin, ma taille de soutien-gorge et, parfois, mon allergie aux fruits de mer. Si ce n’est pas de la mémoire sélective ! Et non, mon cher, le coup des mauvaises répliques de films ne passe plus: je ne crois plus aux « Chérie, les chiffres et les dates, c’est un détail » et autre « C’est tous les jours notre Saint-Valentin ».. Juste un petit détail : la prochaine fois que tu tomberas sur un frigo désert en rentrant du bureau, c’est peut-être parce que j’ai oublié de faire les courses…
7) Nos amies sont leurs amies…
OU PAS ! Mon mari aurait dû tenter une carrière de diplomate. D’accord, il ne maîtrise que 2 langues (et encore) et son expertise en géopolitique se limite aux scores des matches Maroc-Algérie. Mais il a assez de talent en matière de diplomatie pour débloquer toutes les crises du monde. J’en tiens pour preuve sa gestion des « relations bilatérales » avec mes copines. Avec elles, quelque soit la circonstance, il est d’une irréprochable courtoisie, d’une gentillesse exquise et d’une amabilité presque obséquieuse. Mais il suffit de gratter le vernis pour savoir tout le bien qu’il pense d’elles : elles sont tour à tour idiotes, vénales, incultes, vaniteuses, ennuyeuses… Les plus naïves prendraient le tout comme un compliment, puisque ces qualificatifs ne peuvent s’appliquer à la femme qu’il a choisie. Sauf que ces critiques veulent aussi dire que nous apprécions la compagnie de personnes dépourvues du moindre intérêt. Remarquez, de mon côté, je n’ai jamais dévoilé le fond de ma pensée concernant ses copains à lui…
5) Ces vieilles fringues qu’ils refusent de jeter
Mon homme est un grand sentimental, mais cela n’a pas que des avantages. Il a ainsi la fâcheuse tendance de s’attacher à tout et n’importe quoi, surtout à ses vieilles fringues. C’est le cas de cette chemise à carreaux aux couleurs passées et du vieux jeans qui ne survit qu’à coups de rapiècements. J’ai beau lui répéter que le look bûcheron est has been et que l’expression « Used Denim » ne s’applique pas à un jeans qui tombe en lambeaux. En vain : Monsieur tient à ses guenilles comme à la prunelle de ses yeux, et assure avec une évidente mauvaise foi qu’il est impossible de trouver d’aussi « belles pièces » (ce sont ses mots !) dans le commerce. Mais j’ai trouvé la solution : je m’en vais de ce pas les recycler en serpillières et les remplacer par un chemise italienne et un jeans de créateur. Oui, ça m’a coûté bonbon. Mais croyez-moi : ça en valait vraiment la peine !
