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Lady Diana, croqueuse d’hommes : l’autre facette d’une princesse en détresse

Si la princesse de Galles, amoureuse, a souffert de la froideur que lui imposait Charles, elle a su trouver du réconfort après de nombreuses et viriles épaules. Portrait d’une séductrice.

 

 

 
Les noces du siècle ont rapidement tourné en cauchemar entre l’héritier du trône, rongé par ses sentiments envers Camilla Parker Bowles, et sa jeune épouse, des étoiles plein les yeux, mais la hantise des obligations dues à son rang.

 

 
Pour Charles, infidèle rôdé au protocole et Diana, la pasionaria, le mariage est une cage dorée qu’ils émaillent de scandales par leur mauvaise entente et leurs liaisons extraconjugales.

 

 

 
Posant seule au Taj Mahal, ou insistant pour faire avion séparée lors de leur retour de Corée, Lady Di offre aux médias, au peuple anglais et au monde entier, le spectacle de son isolement et de sa désolation. La liaison entre Charles et Camilla révélée, ses désillusions en Une des tabloïds, elle s’érige en icône, malheureuse victime d’un goujat qui n’a de royal que son blason. Pourtant, cette beauté blonde au sourire diamant, à l’allure svelte et charme ravageur a souvent joué de ses atouts pour combler le vide laissé par son mari volage.

 

 

 

 

Amours adultères

 

 
Dès 1985, Diana entretient une romance passionnée avec son garde du corps, Barry Mannakee, un père de famille de 39 ans, sergent de la Royal Protection Unit de Scotland Yard. Elle envisage de tout plaquer pour lui. « Puis, tout a été découvert, il a été flanqué à la porte, et ensuite il a été tué.

 

 

 

 

Ce fut le plus gros choc de ma vie » confie Diana a son professeur de diction lors d’un entretien diffusé en 1992 par la chaîne américaine NBC. « Je pense qu’il a été éliminé ». L’enquête a conclu à un accident et cette thèse n’a jamais été prouvée.

 

 

 
L’issue tragique de cette incartade n’empêche pas Lady Diana de se plonger à corps perdu dans une histoire de quatre ans avec James Hewitt, son professeur d’équitation. Courses effrénées contre les paparazzis et cavalcades dans les écuries : le chevalier révèle leurs batifolages dans « Princess in love », best-seller en 1994, qui défraie la chronique et lui rapporte la bagatelle de 25 millions de livres sterling.

 

 

 

Révélations en chaîne

 

 
Puis, comme pour se venger des Windsor qui ne lui ont proposé que rigueur, regard scrutateur et misère affective, Son Altesse révèle à la presse ses autres conquêtes: Philipp Dunne, le banquier, David Waterhouse, le major des Life Guards, David Kerr, propriétaire d’une galerie d’art, Will Carling, ex-capitaine de l’équipe anglaise de rugby, Oliver Hoare, un antiquaire.

 

 

 
Des moments intimes lui sont aussi prêtés avec le chanteur Brian Adams (« Please Forgiiiiive Her »), l’acteur et réalisateur Kevin Costner avec qui elle a discuté d’un rôle dans la suite de « Body Guard » et même Sa Majesté Juan Carlos d’Espagne. Récemment Valéry Giscard d’Estaing a ajouté sa pierre au mausolée en évoquant une « nuit ardente » en sa compagnie.

 

 

 
Idylles secrètes, rapprochements intenses ou rencontres fabulées, ces romances appartiennent désormais à la légende d’une princesse en souffrance…

 

 

 

 

 

Une princesse, oui, mais pourquoi en souffrance ? Le thème sera longuement abordé dans Lady Di, la femme qui s’était trompée de vie, réalisé par Gérard Miller et Anaïs Feuillette. Vingt ans après l’accident tragique de Lady Di, le psychanalyste Gérard Miller cherche à comprendre ce qui a poussé Diana dans le tourbillon d’une vie royale qu’elle ne désirait pas. Inévitablement, la princesse se dirigeait vers une issue fatale.

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