Il y a trente ans, Dalida la sublime mettait fin à ses jours. Un acte irréparable qu’elle a commis le 3 mai 1987 alors qu’elle n’avait que 54 ans et que tout prédisait pour elle un succès dépassant toutes frontières.
Après avoir interprété des tubes que l’on chantonne encore de nos jours, la belle se faisait une place parmi les grands du septième art. Sa mort a d’ailleurs eu lieu quelques mois après la sortie de son dernier film, “Le sixième jour” du réalisateur égyptien Youssef Chahine. Un film qui mettait en évidence l’étoffe de tragédienne de Dalida.
Mais c’est justement ce long-métrage qui la précipita dans l’abîme… Dans le film, elle interprète le rôle d’une femme du peuple qui, au Caire, tente de protéger son petit-fils du choléra qui ravage la ville.
Elle joue donc le rôle d’une grand-mère, au visage magnifique mais sévère, rendu encore plus austère par les voiles noirs qui l’encadrent. Il n’en fallait pas moins pour que remonte en elle la déception de ne pas avoir eu d’enfants.
Elle qui, avec grande amertume, disait : « Rien ne peut remplacer le bonheur d’avoir un mari, un enfant. Rien ! ».
Cette année, pour les trente de sa mort, un film biographique français intitulé “Dalida” retrace sa vie.