De passage à Casablanca, nous l’avons rencontrée pour suivre de près une carrière qui s’annonce très prometteuse. Entretien.
Sarah: On t’a vue pendant Ramadan dans la caméra cachée du fameux Ramez Galal, raconte-nous l’expérience…
Fati: J’appréhendais l’expérience avant de la vivre parce que je savais que ça allait être très intense. Et effectivement c’était dur. Au début, Ragheb Alama était à l’aise, il répondait à mes questions. Puis, malgré tout j’ai aussi cédé à la panique quand il y a eu le feu, même si j’étais prévenue. Je sentais la chaleur, d’ailleurs on me voit cacher mon visage dans la vidéo (rires). Ca parait peut-être facile mais c’est une sacrée expérience.
Sarah: On t’a aussi vue dans le deuxième épisode de la websérie #CODE de Anouar Moatassim, qu’en penses-tu ?
Fati: C’est toujours un plaisir de travailler avec Anouar Moatassim et son équipe. On est tous jeunes, on a le même esprit et la même énergie. Quand il m’a décrit le projet, j’ai sauté sur l’occasion. J’avais le rôle de la méchante, ce qui était pour moi un challenge parce que ce n’est pas moi. C’est vrai que ce n’est pas la première fois qu’on me donne le rôle d’une femme dure ou sévère, je me pose dons des questions (rires).
Sarah: Peux tu nous parler de tes projets en cours ?
Fati: Je suis actuellement en tournage d’un film en Turquie ! Mais je ne vous en dirai pas plus, je préfère préserver l’effet de surprise…
Sarah: Tu commences à avoir un joli parcours cinématographique, tu as trouvé ta voie ?
Fati: Exactement, c’est ma passion. Quand j’étais au Liban, outre les concours de beauté et le mannequinat, je m’étais essayée au chant et j’avais aimé l’expérience. Mais je trouve qu’il y a beaucoup plus de challenge dans le cinéma. Ca demande beaucoup d’énergie et j’y investi beaucoup d’émotions. Enfin, mon passage sur le tapis rouge du dernier Festival de Cannes m’a donné encore plus envie de faire ma place dans le monde merveilleux du cinéma.
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