L’association agit auprès des populations rurales les plus marginalisées pour apporter à la petite enfance marocaine une offre d’éducation et de formation adaptée, et ce en assurant l’accès à l’éducation des enfants et des jeunes dans les bidonvilles et les zones défavorisées. Nous avons rencontré l’artiste qui n’est autre que le fondateur et le parrain de l’association. Entretien.

Sarah: Comment êtes-vous tombé amoureux du Maroc ?

Ramy: Je fais partie des premiers artistes arabes à venir au Maroc. Les autres avaient l’impression que le Maroc était trop éloigné… Quand je suis venu j’ai adoré les marocains, l’alchimie que j’ai eu avec le public. J’ai donc décidé d’ouvrir mon restaurant le Loubnane à Casablanca et de créer l’association Ayach Al Tofoula. Et puis un été où j’avais enchainé 32 concerts, je suis tombé amoureux du Maroc et je le suis encore.

Sarah: Concernant votre association, pourquoi votre choix s’est porté sur cette cause en particulier ?

Ramy: Beaucoup d’enfants n’ont pas l’occasion de s’épanouir et d’avoir une chance équitable de réussir dans la société. Je crois fermement qu’il est de notre devoir de leur offrir cette chance et je ne suis qu’une part infime dans cette dynamique. D’autres associations réalisent de belles choses. Et j’espère que nous pourront tout autant développer au maximum nos actions.

Sarah: Avez-vous un message à délivrer à la jeunesse marocaine ?

Ramy: Tout le monde peut créer et provoquer l’opportunité de réussir. Les enfants ont besoin d’aide mais les jeunes doivent agir d’eux-même. Ils peuvent y arriver s’ils sont déterminés et reponsables. Lorsque quelqu’un veut travailler dur, rien ni personne ne peut l’arrêter. L’essentiel étant de s’adonner à une activité que l’on aime avec passion, les opportunités d’évoluer ne seront que le résultat de notre acharnement. Il ne faut pas se créer des obstacles ou s’imposer des limites. La chanson m’apporte beaucoup, dans l’absolu je n’avais pas besoin de me lancer dans l’associatif ou dans les affaires. Je l’ai fait parce que j’y croyais. Ca me demande beaucoup de temps, je fais des sacrifices mais je le fais parce que j’aime ca. Alors quoi que vous aimiez, faites le et ne vous posez pas de mauvaises questions.