Bien-être

Les bonnes filles vivent l’enfer

 

Puisez chaque mois dans votre boite à outils coaching de quoi explorer vos options, optimiser votre potentiel et vous réaliser, avec Tina Zschiegner, Stratégiste comportementale.

 

Derrière un trop plein de bonté, se cache parfois la peur de se retrouver isolée, de contrarier l’autre, de prendre et d’assumer des décisions, voire une certaine faiblesse. On appelle cela le syndrome de la bonne fille et il est urgent de le détecter en soi avant d’en faire les frais. S’affirmer ne veut pas dire être une mauvaise personne…

 

Qu’est-ce que le syndrome de la bonne fille ?

 

Il fait référence à un ensemble de comportements observés chez certaines femmes et se caractérise par une tendance à être excessivement aimable (s), obéissante (s), conciliante(s) et soucieuse(s) de plaire aux autres. Celles qui présentent ce syndrome ont souvent du mal à exprimer leurs propres besoins, préférences et opinions, car elles sont préoccupées par le désir de faire plaisir et d’éviter les conflits. Cette attitude peut être le résultat de divers facteurs (attentes sociales et culturelles, expériences passées complexes, problèmes d’estime et de confiance en soi).

 

Quelles sont les conséquences du syndrome en question ?

 

Ce syndrome peut avoir des effets négatifs sur la santé mentale et émotionnelle de la personne concernée, en l’amenant à négliger ses propres besoins et à se sentir constamment sous pression pour satisfaire les attentes des autres. Les « bonnes filles » ont du mal à dresser leurs limites. Résultat : Elles exprimeront mal leurs émotions, vont souffrir de déséquilibres relationnels, auront beaucoup de peine à expérimenter une croissance personnelle ou à être épanouies.

 

Comment vaincre ce complexe ?

 

Il est essentiel de reconnaître les moments où vous avez tendance à sacrifier vos besoins au profit de ceux des autres et de comprendre pourquoi vous le faites. Vous pourrez ensuite travailler sur l’établissement de limites saines dans vos relations en apprenant à dire « non » lorsque cela est nécessaire.  Renforcer votre estime de soi est également crucial. Apprendre à communiquer de manière assertive vous aidera à exprimer vos opinions et émotions de manière claire et respectueuse. Parallèlement, priorisez votre propre auto-soin en vous engageant dans des activités qui vous apportent de la joie ou de la détente et en prenant du temps pour vous-même(s). Enfin, n’hésitez pas à rechercher un soutien professionnel, comme un thérapeute ou un conseiller et à vous entourer de personnes qui vous soutiennent dans votre démarche de changement. En œuvrant sur ces points, vous pourrez cultiver des relations plus équilibrées et épanouissantes non seulement avec vous-même (s) mais aussi avec les autres.

 

 

Tina Zschiegner

Stratégiste comportementale

Email : [email protected]

 

 

 

 

 

 

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