Godemichés intelligents, club de striptease virtuel: sexe et plaisir des sens, qui ont toujours été moteurs d’innovations technologiques, ont trouvé naturellement leur place entre un grille-pain connecté et une voiture autonome cette semaine au salon CES de Las Vegas.
Des stripteaseuses en 3D sans sortir de chez soi: c’est ce qu’est venue présenter la société de production de films pornographiques « Naughty America » (littéralement « Amérique coquine ») au Consumer Electronics Show (CES), la grand-messe de la tech organisée dans la cité du vice jusqu’à vendredi.
Elle vient de lancer son application « Strip Club »: la réalité augmentée permet de faire apparaître sur l’écran de son smartphone ou sa tablette un stripteaseur ou une stripteaseuse virtuel avec, comme décor, son propre environnement filmé par la caméra de l’appareil.
« On peut avoir un striptease intégral » et « pas besoin de pourboire », s’amuse Andreas Hronopoulos, patron de l’entreprise. Le client peut même tourner autour de l’hologramme pour l’admirer sous tous les angles, vante-t-il.
Il y a aussi une variante « réalité virtuelle »: cette fois, l’hologramme apparaît dans un décor de club de striptease.
C’est le premier produit interactif de « Naughty America », qui avait fait sensation il y a deux ans en présentant au CES des films pornographiques en réalité virtuelle, dans une petite salle discrète au fin fond du Palais des Congrès de Las Vegas.