Fidèle à sa réputation, Hardwell a offert au public présent (plus de 180.000 personnes) un show d’une qualité exceptionnelle. Son énergie a plongé le public de l’OLM Souissi dans une ambiance des plus underground. Celui qui a été sacré “Meilleur DJ au monde” par le très sérieux DJ Mag n’a concédé aucun répit aux spectateurs, jonglant avec aisance entre ses plus grands hits: « Dareyou », « Run Wild », « Spaceman », « Don’t stop the Madness », « Never Say Goodbye »… des titres aux noms évocateurs qui ont laissé une trace indélébile dans les annales du plus grand festival du royaume.
Cette sixième journée du festival a également été marquée, à Salé, par le record d’affluence (250.000 personnes) mais aussi les prestations de trois enfants du pays: Hajib, Alamri et Abdelaziz Stati. Le premier, fan inconditionnel de Fatna Bent Lhoucine, a rendu un vibrant hommage à la musique aïta. Al Marsaouia, Al Haouzia, Al Mallalia… chacun de ces styles musicaux a été sublimé comme lui seul sait le faire, notamment au travers de cette touche de modernité qui caractérise si bien ses morceaux.
Venu tout droit du Liban, Assi El Hallania a quant à lui fait vibrer la scène Nahda. C’est devant 80.000 personnes que le “chevalier de la musique arabe” a merveilleusement interprété les titres les plus emblématiques du patrimoine musical jabali, dont il est un fervent défenseur. Valsant entre textes profonds et musiques entraînantes, sa voix envoûtante a su conquérir une audience hétéroclite, mêlant fans inconditionnels et néophytes avides de nouvelles sensations musicales.