Le 30 juin, une note de la Maison des examens – en charge de l’organisation du baccalauréat, a été envoyée aux proviseurs des lycées de la région Ile de France. Elle stipule que les élèves de confession musulmane sont autorisés à passer leurs oraux de rattrapage le jeudi 7 juillet ou le vendredi 8 juillet plutôt que la date prévu initialement, à savoir mercredi 6 juillet. Une modification de dernière minute pour permettre aux élèves musulmans de passer l’Aid el Fitr en famille. Aid, musulmans, école, laïcité… tous les ingrédients sont réunis pour hérisser les poils des élus de droites et d’extrême droite, qui ont vivement dénoncés cette mesure. Pour Jean François Copé – candidat à la primaire présidentielle, «c’est inadmissible, l’école ne doit pas cèder au communautarisme » écrit-il sur Twitter. Quand Christian Estrosi, maire de Nice, accuse la ministre de l’Education Nationale, Najat Vallaud-Belkacem faisant l’amalgame entre les origines de la ministre et cette mesure. François Fillon, candidat à la primaire présidentielle, défend cette note et précise que «c’est une tradition française depuis toujours. C’est le général de Gaulle le premier qui a pris des décisions pour que les fonctionnaires français qui étaient de religion juive ou musulmane puissent, lorsqu’il y avait des fêtes religieuses importantes, ne pas travailler ces jours-là» explique-t-il au micro de la radio française RTL.
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