Un tribunal de Carthagène a décrété mardi la prison provisoire sans caution à l’encontre de l’homme qui a séquestré une Marocaine de 32 ans durant 2 jours à l’arrière d’un camion. Le mis en cause, un Espagnol de 43 ans, est le compagnon de la victime. Séparé, le couple a un fils.
De sources policières, le mis en cause n’en est pas à son premier délit du genre. Il a déjà été arrêté pour des faits similaires sur une autre femme. Cette fois-ci, il est accusé de violence machiste et de détention illégale, ainsi que d’atteinte à la sécurité du trafic routier. Son taux d’alcoolémie était supérieur à la moyenne autorisée, lorsque son véhicule a été intercepté.
Les faits remontent au 31 juillet dernier. Ce jour-là, une habitante du quartier Los Mateos, près duquel était garé le véhicule, a contacté le numéro d’appel des urgences après avoir entendu les appels à l’aide de la victime. Les cris provenaient de l’arrière d’un camion appartenant à une entreprise de meubles. Pendant l’appel, un homme est monté dans la cabine et a accéléré. Les forces de police ont été alertées et le camion a été intercepté sur l’autoroute CT-33, près de Carthagène.
L’on a découvert à l’arrière du camion une femme couchée sur des couvertures et en pleurs. Lors de sa libération, la Marocaine a assuré aux agents de police qu’elle a passé deux jours ainsi séquestrée contre son gré. Elle présentait des lésions sur diverses parties de son corps, dues à des coups donnés par l’Espagnol avec une bouteille. Elle a été transférée à l’hôpital.