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Le Prince Harry amoureux et furieux contre le « harcèlement » envers sa petite amie

L’actrice américaine de 35 ans, connue pour son rôle dans la série télévisée « Suits: avocats sur mesure », a monopolisé la semaine dernière la une des tabloïds qui ont « bombardé » toutes ses connaissances pour arracher une confidence. Mardi, le palais de Kensington, qui gère la communication du prince de 32 ans, est sorti de sa réserve pour confirmer la liaison entre l’actrice et le fils cadet de Diana. Et surtout dénoncer le « harcèlement » dont elle fait l’objet dans la presse.

« Il n’est pas normal que Mlle Markle soit sujette à une telle tempête après quelques mois de relation », a souligné Jason Knauf, le chargé de communication du prince, dans un communiqué qu’il a qualifié lui-même d' »inhabituel ». Jason Knauf fustige « le dénigrement en une d’un quotidien national », « le sexisme et le racisme des réseaux sociaux » et les tentatives d’intrusion illégales de journalistes ou photographes au domicile de l’actrice.

Ce long communiqué marque un nouvel épisode dans les relations houleuses entre la presse britannique et les princes William et Harry qui, pour avoir intimement vécu la folie autour de leur mère Diana, se montrent très jaloux de leur vie privée.

William et Harry était âgés de 15 et 12 ans respectivement lorsque « Lady Di » est décédée en 1997 à l’âge de 36 ans dans un accident de voiture à Paris alors qu’elle était suivie par les paparazzis. Harry est « manifestement inquiet de revivre aujourd’hui le genre de choses qui sont arrivées à sa mère », a commenté au micro de la BBC Dickie Arbiter, l’ancienne conseillère presse de la reine Elizabeth II, la grand-mère de Harry.

Le prince n’a « jamais été à l’aise » avec la curiosité qui l’entoure « mais a essayé de se blinder face à l’intérêt des médias », a confirmé Jason Knauf, insistant sur la déception du prince de « ne pas avoir été en mesure de protéger » sa nouvelle petite amie de l’insatiable appétit des médias.

«Ce n’est pas un jeu»

Harry, cinquième dans l’ordre de succession au trône britannique, « sait que les commentateurs vont dire que c’est +le prix qu’elle doit payer+ ou que +ça fait partie du jeu+. Ce n’est pas un jeu, c’est sa vie à elle », a-t-il regretté.

Meghan Markle, qui vit au Canada, est la fille de Thomas Markle, directeur de la photographie de séries télévisées, et de Dorias, professeure de yoga. Selon les médias, la jeune femme a divorcé du producteur américain Trevor Engelson après deux ans de mariage entre 2011 et 2013. Selon le Sunday Express, elle aurait rencontré le prince Harry en mai.

Le prince de Galles, dont les frasques de jeunesse lui avaient valu une réputation de joyeux fêtard, s’est efforcé ces dernières années de se forger une image plus mature. Son engagement dans l’armée, en Afghanistan notamment, a joué un rôle central dans cette évolution pour faire oublier notamment les photos le montrant nu lors d’une fête à Las Vegas ou déguisé en nazi.

Normalement, le palais ne commente pas la vie privée de la famille royale. Kensington Palace ne s’était pas exprimé quand le prince avait rompu en 2014 avec Cressida Bonas qui travaille dans le marketing à Londres. 

Auparavant, il avait eu une relation avec Chelsy Davy, la fille d’un organisateur de safari, de 2004 à 2011. Harry « a demandé à ce que ce communiqué soit publié dans l’espoir que la presse fasse une pause et réfléchisse avant de faire d’autres dégâts », a expliqué Jason Knauf.

Mais loin de faire retomber la fièvre, le caractère inhabituel du communiqué de mardi a encouragé les bookmakers à spéculer sur un possible mariage. « Cela suggère vraiment que Meghan est la bonne », a réagi Jessica Bridge de la maison Ladbrokes.

 

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