Il y a un an, Yusra Mardini et sa sœur fuyaient la Syrie dans une embarcation de fortune en compagnie d’une vingtaine de réfugiés. Un périple qui a failli leur coûter la vie quand le bateau pneumatique est tombé en panne en pleine mer d’Egée. Yusra et sa sœur ont sauté à l’eau. « Nous n’étions que quatre à savoir nager » déclare-t-elle. Tandis que les passagers du bateau priaient pour leur salut, les deux filles de maître-nageur ont pris les choses en main. Elles ont remorqué le bateau, dans une eau glacée, jusqu’à l’île de Lesbos en Grèce, un périple de trois heure à la nage. Deux semaines plus tard, les jeunes filles sont accueillies à Berlin dans une caserne de réfugiés. Leur premier réflexe ? Trouver une piscine publique pour s’entraîner. Yusra est vite repérée par l’entraîneur du Wasserfreunde Spandau 04, Sven Spannekrebs qui l’entraîne pour les Jo de Tokyo en 2020. Yusra arrive à décrocher sa place pour les JO de Rio dans l’équipe des réfugiés. «Je veux donner de l’inspiration aux gens. Je suis ici, c’est la preuve que tout le monde peut y arriver aussi». Un pari gagné pour celle qui a attiré tous les regards sur sa victoire et qui est promise à un grand avenir.
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#Malepolish, quand les hommes se mettent au vernis à ongles
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