Basée dans la City de Londres, l’agence « Today Translations » a publié l’offre d’emploi sur son site internet afin de « renforcer son équipe de 3.000 linguistes ayant une expertise dans plus de 200 langues ».
« La traduction d’emojis est un domaine émergent régi jusqu’ici par des logiciels souvent insensibles aux différences culturelles. C’est pourquoi nous cherchons une personne exceptionnelle capable d’apporter une touche humaine », dit l’annonce.
La directrice générale de la société Jurga Zilinskiene a expliqué mardi à l’AFP avoir décidé de créer ce poste après avoir été contactée par un client qui souhaitait faire traduire en emojis un journal de famille écrit en anglais.
« En nous penchant sur cette demande, nous avons décidé que nous avions beaucoup à faire pour comprendre la culture des emojis à travers la planète », a-t-elle expliqué.
Pour un salaire « compétitif », l’heureux élu sera chargé de traduire des documents en interne et en externe mais aussi de rédiger un rapport mensuel sur les tendances du moment dans le monde des emojis et rechercher les différences culturelles dans leur usage.
« En l’absence de personne dont c’est la langue maternelle, le candidat choisi doit démontrer une passion pour les emojis et faire preuve d’une grande connaissance des différences culturelles et des possibles zones de confusion », explique l’annonce de « Today Translation ».
Originaires du Japon, les emojis sont devenus très populaires depuis l’arrivée des smartphones. La force de ces petits dessins est de faire passer des émotions dans toutes les langues. Mais certains pictogrammes ne sont pas compris de la même manière selon les pays, posant des risques de confusion voire d’offense.