L’arrestation d’un homme et d’une femme sur une plage à bord d’un véhicule dans une situation compromettante comportant des éléments constitutifs d’un acte légalement incriminé s’inscrit dans le cadre des prérogatives juridiques de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), qui a une compétence nationale, indique jeudi la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), précisant que cette arrestation s’est faite de « manière fortuite ». Dans une mise au point, la DGSN qualifie d’allégations infondées des déclarations attribuées à Ahmed Rissouni dans lesquelles il prétend que « la BNPJ a exploité une infraction commise par un homme et une femme, qu’il a qualifiés de victimes, et qu’elle les a poursuivis et leur a tendu un guet-apens des semaines durant pour marquer une victoire sur deux dirigeants islamistes ». La DGSN évoque également d’autres déclarations attribuées à un membre d’un mouvement de prédication dans lesquelles il a insinué que l’arrestation des deux prévenus était « un coup monté », arguant du fait que les éléments de la BNPJ ne mènent pas d’habitude des patrouilles ordinaires de sécurité. En vue d’éclairer l’opinion publique, de rectifier ces allégations infondées et de lever tout imbroglio sur les répercussions éventuelles pouvant émaner de ces assertions, la DGSN tient à préciser que l’arrestation des deux intéressés s’inscrit dans le cadre des compétences juridiques des officiers de la BNPJ ayant une compétence nationale, explique le communiqué.
La même source précise que l’opération d’interpellation s’est faite de manière fortuite, sur fond d’investigations de terrain que menaient les éléments de la BNPJ au sujet d’une affaire de trafic de drogue, lorsque leur attention fut attirée par la présence d’une voiture garée en bord de mer à 7h du matin avec à bord les deux personnes arrêtées dans une situation compromettante comportant des éléments constitutifs d’un acte légalement incriminé. En application des dispositions juridiques, un procès-verbal a été établi comportant les actes commis, en plus de la levée des effets saisis et des traces matérielles confirmant l’acte criminel, avant de soumettre les mesures procédurales établies au service de la Gendarmerie Royale territorialement compétent, suite à la notification au parquet général de toutes les mesures juridiques entreprises, ajoute-t-on. Contrairement aux allégations et assertions colportées à cet effet en vue de faire dévier le dossier de son contexte juridique, la DGSN précise que la BNPJ a entamé une procédure qui entre dans ses prérogatives juridiques et qu’elle a traité les deux individus arrêtés, durant toutes les étapes de l’affaire, en tant que deux personnes en contravention avec la loi, abstraction faite de leur qualité ou de leur appartenance, conclut le communiqué. (avec la MAP)