Patron de l’exécutif, Abdelilah Benkirane a livré une interview au magazine saoudien Al Rajol. Il évoque sans langue de bois sa relation avec les femmes, son amour pour le chant mais aussi son avis sur la polygamie.
« L’homme qui dit se satisfaire d’une seule femme est un menteur », tranche-il d’entrée, avant d’ajouter: « si je ne le fais pas, c’est par fidélité à Nabila (son épouse et cousine en même temps). On s’est marié par amour, elle s’est attachée à moi même quand son père ne voulait pas de moi. La moindre des choses serait de lui rester fidèle ».
D’un autre côté, le chef du gouvernement n’a jamais caché son admiration pour les jolies femmes, et ne peut pas s’empêcher de les séduire même en présence de son épouse: « cela est vrai, mais ma séduction n’a aucune mauvaise intention, je prends du plaisir à plaisanter avec elles et leur dire de jolis mots qui expriment simplement toute l’admiration et le respect que je porte à leur égard ».
Abdelilah Benkirane confesse également son grand amour pour la musique, plus précisément pour le « Tarab ». Il explique ainsi : « j’ai fait partie d’une chorale quand j’étais jeune, et je chantais en public dans des événements familiaux. Ma vie a changé depuis que j’ai intégré le mouvement islamique, je ne vais plus au cinéma et je ne chante plus autant, je ne le fais que quelque fois à la maison ou dans la voiture ».
Questionné sur ses biens, Benkirane a répondu: « j’habite dans la villa de ma femme au quartier des Orangers de Rabat. Des fois, j’ai peur que ma femme me vire de chez elle et que je passe la nuit dans la rue ». Il déclare par ailleurs ne pas savoir où aller si cela se produit, à part la maison de sa défunte mère. « Je prie dieu pour que le cœur de ma femme soit toujours aussi tendre et qu’elle ne me vire pas de la maison », conclut Benkirane en riant.