Après le vol de pains au chocolat, Jean-françois Copé dénonce la polygamie

Le pourfendeur du vol de pains au chocolat, Jean-François Copé, qui se veut le candidat de « la droite décomplexée » dans la primaire d’investiture des 20 et 27 novembre, a accusé dimanche la « gauche bien-pensante » de tolérer la « situation inacceptable » de la polygamie en France.

Le député-maire (Les Républicains) de Meaux, qui fait partie des huit candidats présélectionnés pour la primaire de la droite, propose la suppression des droits sociaux « quant l’état de polygamie est avéré ».

« Je pense qu’il faut avoir le courage d’engager la lutte contre un phénomène que tout le monde connaît mais dont personne ne parle », a-t-il lancé lors d’une réunion publique au Cannet, ville de sa directrice de campagne, la députée-maire Michèle Tabarot.

Devant plusieurs centaines de partisans, Jean-François Copé a estimé que la polygamie « concerne 200.000 personnes au bas mot » en France.

« Le plus scandaleux, c’est que les services sociaux le savent forcément mais manifestement ferment les yeux de même qu’une gauche bien-pensante, au nom d’un espèce de relativisme inouï, justifie la polygamie comme étant un mode de vie comme les autres », a-t-il dit.

L’élu veut identifier les familles polygames et les priver de droits sociaux dès que cette situation est avérée.

« Un service sera créé pour aider ces femmes à se réinsérer et à s’émanciper de ce système qui les rabaisse sur le modèle de ce que font certaines associations de quartier », a-t-il précisé.

Jean-François Copé, crédité de 1% à 2% des sondages, s’en est pris à Nicolas Sarkozy, auquel il ne pardonne pas de l’avoir mis en cause dans l’affaire dite « Bygmalion » pour laquelle il a été « totalement blanchi ». L’ancien président est menacé d’un procès en correctionnelle dans le cadre de ce dossier.

Un nouveau combat « de taille » pour Copé…