De saison en saison, Charlotte Gainsbourg trouve dans le vestiaire moderne et affranchi de Gerard Darel, l’écriture d’un style personnel, au naturel. Elle incarne de façon innée ce chic parisien qui ignore les frontières.
La nouvelle campagne de Gerard Darel a l’engagement d’un manifeste. Elle raconte une histoire de femmes pour toutes les femmes. Avec une grâce infinie et une féminité joyeusement désinvolte, Charlotte Gainsbourg promène sa silhouette dans les rues de Paris. À nouveau visage de la collection pour la saison automne- hiver 2018, elle déambule, nez au vent, des Invalides au Champ-de-Mars. Elle s’arrête dans un parc et prend le temps de s’assoir sur un banc. De sa silhouette on remarque surtout ce trench à carreaux en gabardine de coton qui lui provoque cette allure si 70’s et son sac bandoulière qu’elle choisit pourtant de porter à la main.
Elle entre ensuite dans un immeuble au charme provincial si caractéristique de ce VIIe arrondissement qui symbolise l’art de vivre à la française. Charlotte Gainsbourg, plus que jamais. Pour saisir cette vérité, il fallait le talent d’une photographe comme Collier Shorr, connue pour ses prises de vues anticonformiste en phase avec son époque.
La singularité de Charlotte ?
Avoir l’élégance d’être soi, sans façons ni contraintes, libre de porter des vêtements rigoureusement choisis mais toujours en harmonie avec son besoin de simplicité, ses goûts, ses aspirations et ses envies du moment, comme ce trench en coton beige aux reflets irisés ou encore cette veste masculine en laine et à carreaux. Ces clichés d’une élégante sincérité nous apaisent presque tant ils témoignent de cette évidence entre Charlotte et la Maison Darel. Modernité d’un néo costume en velours lisse associé à des baskets, confort d’une peau lainée enfilée comme un gros pull ou encore twist d’un trench en cuir vieilli couleur tabac porté à même la peau. Un geste, un regard suffi sent pour se recréer une garde-robe contemporaine portée sans même y penser, comme un jeu.
