Les géants du luxe combattent la maigreur des mannequins

La maigreur continue de faire rage sur les podiums des défilés. Les géants du luxe LVMH et Kering prennent le problème à bras le corps et interdisent aux mannequins squelettiques de défiler.

La lutte contre la maigreur extrême continue. Les géants du luxe LVMH et Kering rejoignent le mouvement. Ils ont adopté une « charte sur les relations de travail et de bien-être des mannequins ».

 

 

 

Selon le texte, une femme doit être âgée d’au moins 16 ans pour participer à des séances photos représentant des adultes, et faire une taille 34 minimum afin de pouvoir travailler pour ces grands noms de la mode qui détiennent entre autres, les marques Gucci, Saint Laurent, Dior, ou Marc Jacobs. Ces mesures seront mises en œuvre dès la Fashion Week de New York, qui débute le jeudi 7 septembre, suivie par celles de Londres et Paris. « Nous voulions aller vite et frapper fort, pour que les choses bougent vraiment, et essayer d’inciter au maximum les autres acteurs de la profession à nous suivre » assène François-Henri Pinault, PDG de Kering.

 

 

 

 

Les mannequins maigres en voie de disparition ?

 

 

 

Cette prise de position pourrait influer au-delà du milieu de la mode, alors que la maigreur est en augmentation chez les adolescentes, qui tentent fréquemment d’émuler les top models filiformes, voire squelettiques, des magazines.

 

 

 

 

 

Elle propose, dans un premier temps, d’accompagner les photographies retouchées d’une mention indiquant que celles-ci ont été modifiées. Dans un second temps, un décret impose de délivrer un certificat médical avant d’exercer en tant que mannequin.

 

 

 

Jusqu’à présent, peu de marques, à l’instar de Jean Paul Gaultier, résistaient au diktat de la maigreur. L’annonce de LVMH et Kering pourrait bien changer les choses. Doucement, (mais sûrement ?) les courbes s’imposent sur les podiums.