A Dubaï, dans une tente entourée de cracheurs de feu et d’artistes du cirque, Dior a dévoilé une collection « capsule » composée de 15 pièces qui puise dans les archives de la célèbre maison de couture pour honorer la femme d’aujourd’hui.
Diapo. Dior dévoile une collection « capsule » à son premier défilé à Dubaï
A Dubaï, dans une tente entourée de cracheurs de feu et d’artistes du cirque, Dior a dévoilé une collection « capsule » composée de 15 pièces qui puise dans les archives de la célèbre maison de couture pour honorer la femme d’aujourd’hui.
Avec le féminisme qui la caractérise, la designer italienne Maria Grazia Chiuri, première femme à diriger la légendaire marque française, était présente en force avec une collection limitée qui s’inspire de motifs popularisés par Christian Dior lui-même et redéfinis pour s’adapter à la femme contemporaine.
Jupes plissées aux couleurs arc-en-ciel métallisées et redingotes ornées de dorures brodées main étaient associées à des ballerines incroyablement étincelantes et des bottes à gros talons.
« Pour ce défilé, nous avons fait une petite capsule, c’est-à-dire une petite collection de 15 pièces », a déclaré Mme Chiuri à l’AFP avant le défilé lundi soir.
« Chaque fois que nous allons dans un autre pays, d’une certaine façon, c’est l’endroit qui nous inspire ».
« Quand on pense à Dubaï, on pense à un endroit qui, d’une certaine façon, est très méditerranéen, où il y a du soleil. Nous utilisons donc plus de couleurs, des techniques différentes, des formes différentes ».
Mme Chiuri a terminé son défilé sur un ensemble trois pièces à pois multicolores, composé d’un justaucorps structuré, d’une longue jupe ample et d’une cape.
S’inspirant de son dernier défilé à la Fashion Week de Paris, Mme Chiuri a également montré à Dubaï ses robes d’organza et de tulle, inspirées par le cirque, ses vestes de dompteurs de lion, un clin d’oeil, dit-elle, à la solidarité entre les femmes.
« Dans le cirque (…), les femmes travaillaient ensemble. Et chaque femme faisait confiance à une autre femme, parce que c’est impossible de faire ce genre d’exercice si l’on ne se fait pas confiance », a précisé Mme Chiuri.
Le célèbre modiste Stephen Jones a complété chaque tenue par des coiffes scintillantes, mi-Pierrot, mi-glamour.
« Il y a cet élément dans le cirque qui me fascine beaucoup. C’est le clown. Derrière le masque du clown, vous ne savez pas s’il y a un homme ou une femme. Vous savez que c’est une personne », a expliqué Mme Chiuri.
« Donc j’ai couvert les cheveux parce que j’aimerais que les gens se concentrent sur les vêtements ».
Un motif noir et or présent à la fois sur les bottes et les coiffes a retenu l’attention. Il s’agit d’une étoile, avec une combinaison de motifs à pois et cachemire, en hommage à l’étoile que Christian Dior a trouvée sur le trottoir à l’extérieur de ce qui allait devenir sa boutique emblématique et un clin d’oeil à l’arabesque du monde arabe.
« Plus je fais le tour du monde, plus je pense que les femmes sont les mêmes autour du monde », a déclaré Mme Chiuri qui défend l’idée d’une solidarité féminine mondiale.
« Il y a peut-être des différences de goût, mais c’est aussi une question de personnalité, pour les femmes et pour les hommes ».
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