Des fées et des mariées vêtues tout de noir ont défilé à l’ouverture de la cinquième édition de l’Arab Fashion Week, à Dubaï.
Mercredi soir, une myriade de robes de bal et de soirée ont été présentées au public, le créateur libanais Saher Dia présentant une collection inspirée par le vieux Hollywood, notamment une robe à frange métallique, un clin d’oeil à l’actrice et danseuse américaine Ginger Rogers.
Le créateur philippin Furone One, de la maison de couture de Dubaï Amato, a lui transformé ses mannequins en fées.
« Enfant, je croyais aux fées », confie-t-il à l’AFP. « Les Arabes sont très créatifs. Ils aiment expérimenter, explorer ».
Des mannequins vêtues de robes blanches, écrues, couleurs pastels et la tête ornée d’une couronne à tiges métalliques, ont défilé pour le premier show de l’Arab Fashion week qui dure cinq jours.
La créatrice libanaise Aicha Ramadan, connue dans le Golfe pour ses traditionnelles abayas, promeut aujourd’hui le blazer unisexe. « La collection est inspirée par l’univers », déclare-t-elle à l’AFP.
« La cliente arabe est en train de changer », assure la créatrice. « Elle devient plus simple, quelqu’un qui veut briller davantage que la robe qu’elle porte ».
L’Arab Fashion Week, qui se tient tous les six mois, promeut des pré-collections et la « Ready Couture » -un concept entre haute couture et prêt-à-porter- qui vise les standards de la haute couture mais qui est proposée sur le marché avec une possibilité de personnalisation et de livraison rapide.
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