Cette année, le cinéma marocain a été marqué par des films qui ont vu naître des étoiles chez la gent féminine. Voici les actrices à avoir façonné les plus belles minutes du cinéma marocain en 2018.
Vous ne connaissez peut-être pas leurs noms, mais leurs visages vous dira certainement quelque chose. Jeunes, belles, talentueuses, elles nous ont ému, fait rire, pleurer ou rêver dans les salles obscures marocaines cette année.
Repérées par des réalisateurs de renom, elles ont prouvé que la nouvelle génération n’a rien à envier aux ténors du cinéma marocain et qu’elle peut encore dévoiler des pépites ! Voici les cinq actrices à avoir crevé l’écran en 2018 :
Nadia Kounda
Révélée par le film Volubilis de Faouzi Bensaidi, Nadia Kounda fait de l’ombre à beaucoup de ses confrères cette année. Magnétique, sensuelle, à la fois forte et fragile, Nadia Kounda ne laisse pas indifférent. Dans ce long-métrage, elle joue une jeune femme de ménage, qui malgré son mariage, ne va pas pouvoir vivre son amour. Elle forme, avec Mouhcine Malzi, un couple cinématographique digne des plus grands films d’amour. En témoignent les nombreux prix raflés par l’actrice de 29 ans. Pour les personnes intéressées, le film est toujours projeté au cinéma.
Sarah Perles
Sarah Perles est une nouvelle fierté pour le cinéma marocain ! Ce petit bout de femme d’origine maroco-portugaise s’est avéré être une véritable lionne qui crève l’écran dans « Burn out », le dernier film de Noureddine Lakhmari. Elle y campe le rôle d’une femme interne en médecine à Casablanca qui mène une double vie afin de subvenir à ses besoins. Elle joue par la suite dans « Sofia » de Meryem Benm’barek un rôle qui lui vaut une présélection pour le titre de “Meilleur espoir féminin” pour les César 2019. Rien que ça !
Maha Alemi
Maha Alemi fait partie des nouvelles coqueluches du cinéma marocain. Révélée d’abord dans « Much Loved » de Nabil Ayouch, la jeune actrice a encore une fois démontré son talent indéniable pour le jeu dans « Sofia », premier long-métrage de la réalisatrice marocaine Meryem Benm’barek. Elle y incarne le rôle principal, celui d’une jeune femme de 20 ans vivant avec ses parents à Casablanca et qui voit sa vie bouleversée suite à un déni de grossesse. Sans fard ni fioriture, Maha joue avec simplicité, force et sincérité.
Maryam Touzani
Après « Zine li fik », Nabil Ayouch a surpris son public en dévoilant, en 2018, un film plus soft mais pas moins corrosif : Razzia. Et c’est à son épouse et co-scénatriste, Maryam Touzani, qu’il a donné le premier rôle. Celui de Salima, femme libre et à la fois prisonnière d’un couple qui la confine dans une certaine hypocrisie sociale. Cette ancienne journaliste, également réalisatrice joue ainsi pour la première fois. Et elle a eu raison d’essayer puisqu’elle a brillamment rempli sa mission grâce à sa beauté et son talent.
Dounia Binebine
Dounia Binebine nous touche en plein cœur dans le film « Razzia ». La jeune femme, fille de l’artiste et écrivain Mahi Binebine, est très émouvante dans le rôle d’Inès, une adolescente qui se sent toute petite dans la grande villa de ses parents. Pour une première apparition sur grand écran, Dounia Binebine a fait fort !