A seulement 31 ans, Driss Benwahoud, artiste marocain passionné de street art, exposera ses œuvres du 20 au 22 octobre lors du salon Art shopping du Carrousel du Louvre à Paris.
Cette exposition pluridisciplinaire permet à plusieurs artistes internationaux d’exposer leurs travaux. Une aubaine pour Driss qui nous confie que c’est « une partie d’un rêve qui va se réaliser » et qui souhaite pour cela remercier Nadia Chellaoui, porteuse du projet.
Pourtant, le jeune homme n’en est pas à sa première exposition d’envergure.
Retour sur le parcours fulgurant de ce jeune artiste.
Après l’obtention d’un bac littéraire à Casablanca, Driss se dirige vers des études de communication à Montpellier dans le sud de la France. Finalement, le destin le rattrapera et le fera rejoindre le groupe familial, dans le domaine des assurances.
Pourtant, la passion de l’art a toujours été ancrée en lui. Dès l’âge de 8 ans, le petit garçon est attiré par la peinture. « C’est à ma mère que je dois cette passion, qui est elle-même artiste. A chaque fois que je rentrais de l’école, je la voyais travailler sur ses toiles, et cela me donnait envie de peindre. Je me rappelle qu’un jour ma mère m’avait dit : « Je te laisserai toucher à un de mes pinceaux quand tu me ramèneras un bon bulletin ». Tout est parti de là… » nous confie Driss Benwahoud.
Le jeune homme se dirige alors ensuite vers le street art avec comme principales inspirations BASQUIAT et JACKSON POLLOCK. « A vrai dire, je n’ai pas vraiment choisi le street art, il s’est imposé à moi. J’aime le pop art qui m’inspire par ses couleurs vives et la joie qu’il dégage, ce qui colle parfaitement à ma personnalité. C’est ce que j’essaye de transmettre à travers mon travail, de la joie pour les personnes que je trouve d’une manière générale un peu trop sérieuses (rires) » relate l’artiste.
Le jeune marocain a déjà eu la chance d’exposer en mars dernier à Paris lors d’une résidence d’artistes organisée par l’association des ateliers d’art contemporain à la galerie « Pierre-Alain Challier ». Une expérience incroyable pour Driss : « C’est l’artiste Zine El Abidine El Amine qui m’avait proposé de participer à cet événement et je tiens à le remercier pour tous ses encouragements qui me donnent envie d’aller chercher au plus profond de moi ».
Le travail est le maître mot de l’artiste qui continue à peaufiner ses projets artistiques de jour en jour en écoutant sa playlist de rap américain des années 90′. Mais Driss puise aussi son inspiration dans le yoga. « Le yoga est mon moment de méditation. Je finis toujours ma séance par un « head standing » une position qui consiste à tenir sur la tête et la plante des pieds dirigée vers le ciel. Cela me permet de secouer mes énergies, mes idées afin qu’elles soient toujours plus renversantes » confie le jeune homme.
D’un naturel discret, Driss Benwahoud n’expose pas encore au Maroc. « A ce jour, toutes mes toiles sont dans mon atelier et de temps en temps je partage quelques aperçus dans mes stories sur Instagram (rires), eh oui, l’ère du digital » s’amuse l’artiste. « Mais je vous annonce en avant première que je ferai ma première exposition au Maroc au courant du premier semestre de l’année 2018 durant laquelle je partagerai de plus près toutes ces années de passion avec le public ».
Une exposition qu’il nous tarde de découvrir !
