Les 14, 15, et 16 septembre derniers, à l’ombre des montagnes de l’Atlas, L’Oasis Festival honorait pour la 4ème fois ses promesses. Au programme : un lineup exceptionnel, une ambiance incroyable, des rencontres improbables, et des révélations des plus déroutantes. Compte-rendu !
Il y en avait pour tous les goûts, que ce soit en matière d’artistes, de cadres, ou d’ambiances. Les fans de musique électronique avaient l’embarras du choix. L’Oasis Festival a ainsi su conquérir son public grâce à une programmation des plus pointues et à la réunion des artistes déjà bien établis.
Le lineup exceptionnel
Ce fût la plus authentique des expériences festivalières électroniques nord-africaines de l’année. Une impressionnante salve de noms qui a su charmer et conquérir un public très excité. Une alchimie particulière qui a vite pris vie amenant ainsi une dynamique inouïe. Parmi nos coups de coeurs, un Carl Cox qui vous fera aimer incontestablement la musique électronique. Il convient de citer le boss du label Last Night on Earth et star des platines Sasha, qui a su amener son expérience de DJ patenté depuis quelques décennies. Pour plus de fraîcheur housy, nous avons été séduit par l’un des chouchous d’Ibiza, Hot Since 82 et sur la légende de la house de Chicago Boo Williams. Ajoutez à cela la tech/house très moderne d’Alex Niggemann qui s’est acoquinée en back to Back avec Amine K et Denis Horvat, et quelques-uns des plus beaux espoirs de la scène électronique marocaine, à savoir Unes, Kali G., Pandi Fassi et LasriZ.
Et pour finir en beauté, un lineup supplémentaire et exceptionnel en la personne de deux invités très spéciaux, le doyen sud africain Black Coffee, et l’artiste polyvalent et créatif, Virgil Abloh a cloturé cette 4e édition avec brio.
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L’art et la culture à l’honneur
Pour compléter l’offre musicale, le festival s’est ouvert cette année vers la culture au sens large, puisque le Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden (MACAAL) et le nouvel espace « Welcome to the Kingdom » se sont employés à présenter le meilleur de l’art contemporain, de la culture, du design et de la gastronomie du Maroc. Ainsi, le MACAAL est venu glisser une touche marocaine plus authentique en matière d’art, d’histoire et de culture : une façon de donner un aperçu plus large de l’éventail des scènes créatives du pays. L’espace « Welcome to the Kingdom », réalisé par Amine Bendriouich, s’est déployé comme une plateforme créative et immersive dédiée aux nouvelles avant-gardes locales en matière de design, de musique, d’art et de culture.
Le Baromètre, le célèbre bar à cocktails de Marrakech, a effectué pour sa part cette année son retour dans les travées d’Oasis avec une nouvelle fusion de boissons aussi originales qu’alchimiques.
Et c’est avec bonheur également que nous avons découvert le bar à champagne et apprécié le vaste choix de délices culinaires aux couleurs de Marrakech, ainsi que les sessions quotidiennes de yoga et de méditation qui ont aussi fait de cette expérience festivalière un moment de pleine détente.
Le cadre pittoresque
Pour sa 4e édition, l’Oasis Festival arborait des allures paradisiaques, à l’image de l’écrin d’exception choisi pour l’accueillir. Le festival a ainsi retrouvé le merveilleux Fellah Hotel, hôte de la première édition et mémoire d’excellents souvenirs. Outre son emplacement exceptionnel, son site réunit piscines et espaces arborés de palmiers, jardins luxuriants avec cactus géants et a permis l’adjonction d’une nouvelle déco et d’une scène supplémentaire. Une manière de montrer également que l’Oasis Festival reste un festival toujours en évolution et en quête de nouvelles possibilités.
Vivement l’année prochaine !