Rapides à voir mais tout aussi passionnantes, les mini-séries, comprenant moins d’une dizaine d’épisodes, sont nos nouveaux programmes favoris. Thriller, drame ou encore science-fiction, on parie que vous n’allez plus pouvoir vous arrêter.
Après une nouvelle semaine de télétravail qui s’achève, voilà que le week-end pointe enfin le bout de son nez. Si nous aimerions plutôt profiter de nos jours de congés en sortant se promener et profiter du soleil, confinement oblige, nous allons plutôt décompresser à la maison devant la télé. Reste à choisir le programme. Si vous n’avez pas envie de vous lancer dans une longue série de 20 épisodes (ou que vous avez déjà tout regardé), pourquoi ne pas opter pour une mini-série au scénario bien ficelé qui vous tiendra en haleine jusqu’au dernier épisode ? Notre top 5.
Into the Night
Diffusée depuis le 1er mai sur Netflix, cette série belge fait déjà partie des programmes les plus regardés au Maroc. Inspirée du roman numérique polonais The Old Axolotl de Jack Dujak, Into the Night est une série post-apocalyptique où le soleil devient subitement mortel pour l’homme. La solution ? Rester toujours dans le noir. Alors que ce phénomène inexplicable semble prendre tout le monde de court, un homme semble être au courant de la situation et tente de sauver sa peau en se rendant à l’aéroport de Bruxelles et en prenant en otage un avion en direction de Moscou. Leur destination ? Aller toujours vers l’ouest pour rester dans le noir et ainsi fuir le soleil. Rapidement, les passagers, qui ne se connaissent pas, vont devoir s’unir pour essayer de survivre. Cette première série belge francophone produite par Netflix, s’étalant sur 6 épisodes d’une durée de 35 à 40 minutes, est une belle surprise. À voir !
Unorthodox
Il s’agit certainement de LA série phénomène dont tout le monde parle ces dernières semaines. Cette mini-série dramatique allemande découpée en 4 épisodes de 55 minutes est l’adaptation de l’autobiographie Unorthodox : The Scandalous Rejection of My Hasidic Roots de Deborah Feldman (2012). Elle raconte l’histoire d’Etsy, une jeune femme de 19 ans issue d’une famille juive ultra-orthodoxe à Williamsburg, dans le quartier de Brooklyn aux États-Unis. Un an après son mariage arrangé avec Yanky Shapiro, Etsy décide de fuir sa communauté et part secrètement à Berlin, en Allemagne, afin de retrouver sa mère qui a elle-même quitté la communauté plusieurs années auparavant. Si tout semble se dérouler sans encombres, c’était sans compter sur Yanky qui apprend que sa femme est enceinte. Le rabbin lui demande alors de partir lui aussi pour l’Allemagne avec son cousin Moishe dans le but de la retrouver et de la ramener. Si Unorthodox a le mérite de nous faire découvrir un univers inconnu, au sein d’une communauté aux rites spécifiques, c’est surtout le jeu d’actrice de la jeune Shira Haas qui est à couper le souffle. On vous laisse juger.
https://www.youtube.com/watch?v=N0Yew2131xc
Unbelievable
Un peu moins récente que les deux mini-séries précédentes, Unbelievable n’en est pas moins génialissime. Le pitch ? Marie Adler, une étudiante dans un programme d’aide aux jeunes défavorisés, est violée durant la nuit dans son appartement à Lynnwood. Tout de suite, elle appelle la police pour porter plainte mais une fois rendus sur place, les policiers ne trouvent aucunes preuves. Ils commencent alors à mettre en doute la version de la jeune fille qui finira par se rétracter.
Une épreuve difficile pour Marie qui sera traitée de menteuse par ses amis, rejettée par la société et même poursuivie pour « fausses déclarations ». Cependant, trois ans plus tard, dans le Colorado, l’inspectrice Karen Duvall enquête sur un viol qui a eu lieu dans l’appartement d’une étudiante. Un scénario qui ressemble étrangement à l’histoire de Marie Adler. En faisant quelques recherches, elle découvre qu’un autre cas a eu lieu un mois plus tôt. Elle s’approche alors de l’inspectrice Grace Rasmussen, en charge de ce dossier, afin de travailler ensemble sur ces différentes enquêtes. Une série coup de poing qui nous permet enfin d’avoir le point de vue de la victime et de vivre avec elle ce traumatisme. De plus, le jeu des trois actrices est remarquable. On aimerait que les 8 épisodes de 43 à 58 minutes ne s’arrêtent jamais.
Captive
Adaptée du roman du même nom écrit par Margaret Atwood, cette mini-série canado-américaine de 6 épisodes d’une durée de 40 à 50 minutes nous embarque dans le Canada du XIXe siècle aux côtés de Simon Jordan, un aliéniste américain, qui tente d’évaluer si Grace Marks, servante condamnée à mort pour les meurtres de son maître et d’une gouvernante, devrait être graciée. La jeune femme est-elle innocente ou coupable, folle ou saine d’esprit ? Difficile à dire. Le jeu d’acteur est en effet incroyable et il faut réellement attendre la fin du dernier épisode pour connaître le fin mot de l’histoire. Addictif.
Quicksand
On termine notre sélection avec cette mini-série dramatique suédoise basée sur le roman intitulé Rien de plus grand de Malin Persson Giolito. Après une fusillade survenue dans une école, Maja Norberg, 18 ans, est emmenée au commissariat où elle apprend qu’elle est accusée de meurtre. Si Quicksand a des airs de série pour ados, détrompez-vous, elle aborde de nombreux sujets d’actualité tels que la drogue, l’addiction, le viol, le terrorisme, la propagande et le fossé qui se creuse entre les différentes classes sociales. En plus d’un super jeu d’acteurs, cette série nous tient en haleine jusqu’à la fin et se regarde très rapidement. Un seul mot : incroyable !