Arts & Culture

Le musée Yves Saint-Laurent de nouveau primé

Consécration! Construit à 300 mètres des Jardins Majorelle, le musée Yves Saint-Laurent Marrakech (mYSLm) vient de recevoir une nouvelle distinction. Cet édifice imaginé par le studio KO a remporté le Grand prix  AFEX (Architectes français à l’export). Détails.

 

 

Prix remis à Venise

 

Le « mYSLm » s’est offert un deuxième prix. Huit mois après son inauguration, le musée qui ravive la mémoire d’Yves Saint-Laurent, a reçu le Grand prix de l’AFEX, association qui récompense le travail des agences architecturales françaises à l’étranger.

 

Organisé tous les 2 ans à la veille de la Biennale de Venise, ce prix a récompensé cette année un duo d’architectes.  Karl Fournier et Olivier Marty, fondateurs du Studio KO et responsables de la création de ce lieu représentant le lien profond qu’avait le styliste pour le Maroc.

 

Cette manifestation, ayant lieu depuis 2010, distingue pour ses qualités de conception et de réalisation un bâtiment construit hors de France. Le musée était en lice avec 9 autres établissements. Ce prix vient s’ajouter au prix de « Meilleur nouveau bâtiment public » du magazine Wallpaper, reçu en janvier 2018, soit deux mois après son inauguration.

 

 

 

Qui sont Karl Fournier et Olivier Marty?

 

 

Derrière la création de ce magnifique écrin, se trouve le duo français Karl Fournier et Olivier Marty. Ces deux français se sont rencontrés sur les bancs de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Ils débarquent à Marrakech, il y a presque 20 ans, et décident de rester, comme l’explique le magazine Marie-Claire. Karl et Olivier (KO) décident alors d’établir leur studio dans la ville ocre, mais aussi à Londres et Paris.

 

 

 

Artisanat marocain à l’honneur

 

 

La particularité de ces deux architectes ? L’utilisation de matériaux locaux, comme ils l’ont fait avec le musée Yves Saint-Laurent. Sur l’extérieur du bâtiment, Studio KO a utilisé des briques des environs de Tétouan. D’après le site « Le Moniteur« , c’est l’entreprise marocaine Dar Zelige qui a fourni le matériau d’habillage. « La brique est en effet employée en parement, car en raison des règles sismiques de Marrakech, la structure en béton armée était obligatoire. Mais ces briques participent aussi à l’inertie du musée », explique encore Fayçal Tiaïba. Toujours selon le média en ligne, les architectes français ont fait appel à des maîtres-artisans pour façonner le vêtement de terre cuite du musée.

 

 

 

Pierre Bergé – que son âme repose en paix – peut être fier de lui.

 

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