Le réalisateur français Luc Besson a démenti les accusations de viol le concernant, portées par une jeune comédienne belgo-néerlandaise, qualifiant l’ensemble de « mensonge », dans un long entretien exclusif qui sera diffusé mardi sur la chaîne BFMTV.
France: « Je n’ai jamais violé une femme de ma vie », assure le cinéaste Luc Besson
Le réalisateur français Luc Besson a démenti les accusations de viol le concernant, portées par une jeune comédienne belgo-néerlandaise, qualifiant l’ensemble de « mensonge », dans un long entretien exclusif qui sera diffusé mardi sur la chaîne BFMTV.
C’est la première fois que le plus international des réalisateurs français prend la parole depuis qu’un juge d’instruction parisien a repris les investigations sur les accusations de viols portées par Sand Van Roy, 28 ans, après le classement sans suite de premières plaintes.
« Cette affaire est un mensonge de A à Z. Je n’ai pas violé cette femme, je n’ai jamais violé une femme de ma vie. Je n’ai jamais levé la main sur une femme. Je n’ai jamais menacé une femme. Je n’ai jamais contraint physiquement ou moralement une femme à quoi que ce soit. Je n’ai jamais drogué une femme comme j’ai pu le lire. Ceci est un mensonge », affirme-t-il dans des extraits de cet entretien diffusés lundi.
Le réalisateur de « Nikita », « Lucy » et « Valérian », film le plus cher de l’histoire du cinéma français, admet « des erreurs » et évoque une « relation pendant deux ans » avec la comédienne qui tient un petit rôle dans « Taxi 5 », une des franchises à succès de l’écurie Besson.
« J’ai trahi ma femme et mes enfants. Ça ne m’est pas arrivé qu’une seule fois, ça m’est arrivé plusieurs fois en vingt ans de mariage… », poursuit le cinéaste, marié à Virginie Besson-Silla, productrice au sein de la société Europacorp.
Sand Van Roy avait porté plainte pour viol le 18 mai 2018 contre l’influent producteur et réalisateur français de 60 ans au lendemain d’un rendez-vous avec lui dans un palace parisien.
Deux mois plus tard, elle avait dénoncé d’autres viols et agressions sexuelles commises, selon elle, au cours de deux années d’une « relation d’emprise professionnelle » avec le producteur qui vient de publier son autobiographie.
Huit autres femmes avaient par la suite accusé le réalisateur du « Grand Bleu » de gestes déplacés, voire d’agressions sexuelles, dans des témoignages recueillis par le site d’information Mediapart, pour des faits en grande partie prescrits.