Arts & Culture

Festival Mawazine: le récap’ de la deuxième journée

Sur la scène Nahda

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Star parmi les stars de la musique arabe, Melhem Barakat avait rendez-vous sur la scène Nahda avec ses plus grands fans. Légende vivante du répertoire, le chanteur libanais, également acteur, compositeur et mélodiste, a su parfaitement sublimer un style musical à part entière, entonnant ses titres les plus fameux devant des milliers de personnes. En digne héritier des plus grands musiciens arabes, Melhem Barakat a ainsi offert un répertoire varié qui a littéralement conquis l’audience.

Sur la scène Bouregreg

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C’est une autre légende que les festivaliers ont applaudi devant la scène du Bouregreg. Récompensé par deux Grammy Awards, nommé Artiste de l’Unesco pour la Paix en 2013, Marcus Miller a démontré avec un talent fou combien il était un bassiste de génie et un musicien hors du commun. Au sommet de son art, le compositeur et producteur américain, ancien partenaire de Miles Davis, Eric Clapton, Aretha Franklin et Quincy Jones, a offert à son public un grand moment de musique : rejoint sur scène par deux légendes Gnaoua du Maroc Hamid Kasri et Maalem Marchane pour une fusion d’anthologie où le guembri gnaoui a parfaitement épousé la basse de Miller.

Sur la scène OLM-Souissi

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D’une icône à une jeune étoile montante… Sur la scène de l’OLM Souissi, c’est Iggy Azalea, 26 ans au compteur, qui a livré un show parfait devant des dizaines de milliers de festivaliers. Ayant grimpé en quelques années tous les échelons pour se retrouver aux premières loges dans les charts, la chanteuse australienne a produit un spectacle fou, méritant amplement son titre de meilleur talent de la scène rap mondiale. Pendant plus d’une heure, les spectateurs ont vécu un moment d’une rare intensité, littéralement scotchés… devant tant d’énergie !

Sur la scène Chellah

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De création, il était également question au Chellah, où la programmation fait cette année la part belle à l’expérience mystique et aux mélopées sacrées des cultures traditionnelles, notamment les chants classiques persans. Sur la scène du site historique, le chanteur iranien Alireza Ghorbani a ainsi superbement adapté Rumi en le confrontant aux voix contemporaines de Fereydun Moshiri et Mohammad Reza Shafie Kadkani. Tissant un lien entre passé et présent, grâce aux talents d’improvisation de ses musiciens, Alireza Ghorbani a convié les festivaliers dans un voyage musical insolite aux accents souvent bouleversants.

Au théâtre National Mohammed V

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Impressionné, le public de Mawazine l’était tout autant au Théâtre National Mohammed V, où s’est produit Alma de Tango, la formation du bandonéoniste Juan José Mosalini, de la chanteuse Sandra Rumolino et du danseur et metteur en scène Jorge Rodriguez. Portant l’art du tango à son sommet, à la fois musical, poétique et dansant, le groupe a donné à voir et entendre un spectacle tantôt intimiste, tantôt volcanique, offrant aux festivaliers toutes les facettes des émotions véhiculées par la richesse infinie du tango.

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