Arts & Culture

Exposition: « Reflections, l’art et la lumière »

La 6.4 Gallery a accueilli du 04 mars au 06 mai 2017 l’exposition collective « Reflection », qui réunissait les artistes Florence Arnold, Mounat Charrat et Nawal Amarech autour de la lumière.

 

Leurs sculptures, peintures et photos se jouent à leur manière de la lumière, chaque artiste la captant et la traitant à travers son médium, pour donner à son objet tantôt une profondeur, tantôt un sens (méta) physique, dans un mouvement accentué par l’omniprésence du noir et du blanc.

 

Au cœur de leur réflexion, la métaphysique emprisonne puis libère – dans un mouvement continu et circulaire, par un jeu chromatique – leur sens artistique qui se nourrit d’expériences propres, personnelles, à l’autre.

 

 

 

 

Les sculptures

Florence Arnold donne à voir des œuvres sculpturales tout en relief. Ses tableaux sculptés sont les témoins d’un travail inédit de la matière, qui prend vie et forme sous l’effet du souffle, figurant des corps – ici inertes, là animés. Dans son œuvre, un certain rapport à l’espace, un espace actuel et métaphorique, liant le passé et l’avenir, mais sans y être rattaché.

 

Dans ses installations, les volumes organiques sont en lévitation, flottants, sans attaches, liés ni à une terre ni à un environnement. Les formes, sans limites, s’y répandent comme un tracé de poudre, laissant apparaître un nuage sans explosion, comme dans un rêve.

 

 

 

Les toiles

À travers une série de toiles, « Reflection » nous plonge dans le travail de Mounat Charrat. Un univers où la lumière cohabite avec les pierres, en apesanteur, dans un jeu parfait qui conjugue esthétique et profondeur métaphysique. Là encore, les choix de l’artiste interrogent le rapport entre acquisition et innéité, spontanéité et composition, mouvement et inertie.

 

 

 

 

Les photographies

Quant à Nawal Amarech, elle quitte la thématique de l’eau, exposée durant la COP22, pour dévoiler une série de photographies inédites, exceptionnelles, réalisées en numérique, sans retouche, où l’humain reprend une place, sa place.

 

Artistiques et modernes, ses toiles photographiques de 80×120 cm à 100×150 cm sont une prouesse personnelle et technique. Adepte du travail de la lumière, qu’elle installe comme un décor de cinéma et qu’elle dompte par instants fugaces, Nawal Amarech a banni la retouche de son travail artistique.

 

Avec ses toiles picturales, un grand format dont elle a puisé l’inspiration au Musée du Louvre, elle assume un noir et blanc tout en contraste, comme à l’écran.

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